qu'en soit la portée historique et quelle qu'en soit l'influence sur
les événements futurs, ne sauraient servir d'excuse aux gouverne–
ments européens qui paraissent hésiter à y.faire cesser l'oppression
et le massacre.
J'ose espérer que les nations qui aiment la justice et la liberté,
et parmi elles, la France — par laquelle j'entends la France des
Croisades, ainsi que la France des Droits de l'Homme, — insiste–
ront que les obligations morales et internationales soient respec–
tées, et qu'une ère nouvelle commence pour ce malheureux pays.
M . W . A . S T E AD
Directeur de la
Rewiew
of
Rewiews.
L o n d r e s ,
22
octobre.
Je regrette d'être obligé de vous annoncer que des engage–
ments d'un caractère urgent ne me permettront pas d'assister au
meeting de dimanche.
J'eus été particulièrement heureux de vous rencontrer et de
discuter ensemble beaucoup de questions urgentes, mais je crains
que même au cas où il m'eut été possible de venir vous n'eussiez
été tellement absorbé par les travaux de la Conférence que nous
n'aurions pu en trouver le temps.
Assurez la Conférence, je vous piie, de mon entière sympa–
thie pour les efforts qui sont faits pour résoudre la question
d'Orient de la seule façon possible, c'est-à-dire en délivrant les
populations opprimées du pouvoir arbitraire du gouvernement
turc.
Il pourra être nécessaire de maintenir pour quelque-temps
encore l'autorité du Sultan, mais la condition même du maintien
de son autorité nominale est la disparition de son autorité réelle.
Autrement dit : si le Sultan doit être laissé comme le
policemen
de la région, i l devra être soumis à l'autorité de ses supérieurs.
L'ÉVÊQUE D'HÉREFORD
Palais É p i s c o p a l d ' H e r e f o r d ,
5
octobre
1903.
C'est à mon grand regret que je me vois contraint de vous
annoncer en réponse à votre aimable invitation d'assister à votre
conférence en faveur de la Macédoine et de l'Arménie, le
25
octo–
bre prochain, qu'il ne me sera pas possible d'être des .vôtres par
suite d'engagements antérieurs que je suis contraint de remplir.
Nous vous devons, ainsi qu'à vos collègues, une vive gratitude
pour la bonne cause et c'est de tout Cœur que je vous souhaite un
grand succès.
M . J AME S B RYC E
M . P . A n c i e n m i n i s t r e d u cabinet G l a d s t o n e .
T r a p a n i (Sicile).
A mon grand regret, i l m'est impossible d'assister au meeting
du
25
octobre, auquel le Comité arménophile de France m'a fait
l'honneur de m'inviter. Je suis heureux d'apprendre la tenue de
ce meeting et j'espère qu'il aura pour résultat de déterminer une
puissante manifestation de sympathie pour les populations oppri–
mées et souffrantes d'Arménie et de Macédoine, dans cette nation
française qui toujours manifesta l'ardeur de son amour pour la
liberté et l'humanité.
Quant à nous autres, en Angleterre, nous avons travaillé de
notre mieux ces dernières six semaines pour déterminer un mou–
vement de l'Opinion publique et décider le gouvernement actuel
à une action énergique afin de décider la Russie et l'Autriche à se
joindre à lui pour obliger le gouvernement turc à quitter la Macé–
doine et à convaincre ces deux puissances que rien moins que le
retrait de l'administration turque mettra seul un terme aux maux
dont souffre la Macédoine. Depuis des années j'ai préconisé une
solution semblable pour la Macédoine.
De nombreux meetings publics ont eu lieu dans toute l ' An –
gleterre, dans lesquels la libération de la Macédoine a été réclamée
et j'ai l'espoir que l'opinion publique de France et l'Italie encou–
ragera les gouvernants de ces pays à adopter les mesures politiques
que j'ai indiquées.
Croyez à mes meilleurs sentiments pour tous ceux qui avec
vous sont associés à cette bonne œuvre.
AUTRICHE
Adh é s i on de la
Société Mir :
Les Musulmans, les Macédoniens, les Arméniens sont mas–
sacrés
ad majorent Borussiale gloriam.
BELGIQUE
Adh é s i on s de M . Lejeune, ministre d ' É t a t ; M . Houzeau
de Lehaie, s é n a t e u r ; Em i l e Vandervelde et Fu r nemon t ,
membres de la Chambr e des r e p r é s e n t a n t s ; Kenn i s , bour–
gmestre de Schaerbeek, etc.
DANEMARK
.
M. F . de P r e s s en s é rappelle avant de lire les a d h é s i o n s
de M . Haage et A . Benedictseh et la dépê che des philar-
mè n e s danois que ceux-ci furent les promoteurs du
Co n g r è s de Bruxelles, et qu'ils ont fait beaucoup pour
soulager les mi s è r e s locales par de très géné r eu s e s sous–
criptions.
Charlottenburg,
24.
octobre.
.
Nos désirs sincères pour le succès de votre Congrès. Plus la
nuit est obscure, plus les étoiles brillent.
FRANCE
Le Comi t é a reçu les a d h é s i o n s de M M . Al f r e d Croiset,
Pau l Viollet, Gabriel Monod , membres de l'Institut; de
M M . les s é n a t e u r s et dépu t é s :• Jean Bayol, M . Faure,
Ma gn i e n ;
Barthou, ancien ministre, Denys Co c h i n ,
E rma n t , F . E s c a n v é , F . Rabier, D
r
Meslier, Couyba ,
C h . Beauquier,* Marcel Sembat, M . Berteaux, Delbet,
Guiyeisse, H . Maret, R. Leygue, Messimy, G . - A . Hu b -
bard, A . Massé, Rouanet, A . Briand, E . Reveillaud,
Ba g n o l ,
Ch a u v i è r e ,
P .
Ba u d i n ,
ancien mi n i s t r e ,
L . - L . Kl o t z , C . Ragot, F . Eu z i è r e , J . Au g é , E . Cl é -
mentel, Pajot, Pau l Doume r , ancien ministre, F . Sarrien,
ancien ministre, Mi l l e r a nd , ancien mi n i s t r e ; de M M . J . P s i -
chari, Gaston Deschamps, H . Bérenger, directeur de
l'Action,
etc.
M . de P r e s s en s é lit ensuite les d é p ê c h e s ou lettres de
M
m e
SÉVERINE
.
Avec excuses et regret pour absence involontaire, vous prie
joindre, ma protestation aux vôtres contre lâcheté Europe civi–
lisée.
L E C O M T E D ' AUNAY
S é n a t e u r .
J'aurais été heureux d'assister demain aux manifestations qui
auront lieu en faveur des populations opprimées d'Arménie et de
Macédoine. Vous n'en doutez pas puisque j'ai déjà plaidé pour
elles à la tribune du Sénat.
Malheureusement je quitte Paris ce soir pour revenir lundi
matin seulement.
M . L E R O Y - B E A U L I E U
M e m b r e de l'Institut.
Vous pouvez me compter parmi les adhérents de votre Con–
grès. Toutes mes sympathies, vous le savez sont avec vous et avec
votre peuple. Mais, à mon regret, je suis retenu loin de Paris.
Fonds A.R.A.M