dans son voyage à Constantinople en
1898,
deux
ans après les massacres. Ce digne pangerma-
niste n'accablait point les victimes pour i nno –
center l'impérial assassin. Nos contraincteurs
font plus de zèle ; ce seul fait les j uge .
LA REVOLUTION OTTOMANE
ET LES MASSACRES D ' ADANA
Le mouvement révolutionnaire se ralentit un
peu après
1895-1896.
La méthode des manifes–
tations isolées f ut abandonnée par les hentcha-
kistes. Les tachnagtzagans s'approchèrent des
libéraux turcs pour arriver à une entente en vue
d'une action commune contre le despotisme
hamidien.
C'est dans ce but qu'ils prirent l'initiative
d'un Congrès des partis révolutionnaires de Tu r –
quie qu i eut lieu à Paris, au mois de décem–
bre
1907.
Du côté turc participèrent le Comité
«
Un i on et Progrès » et la « Ligue Fédéraliste »
du prince Sabaheddine. Le parti hentchakiste
refusa son adhésion, parce qu ' i l n'accordait
aucune confiance aux Jeunes-Turcs, les tenant
pour aussi panislamistes et ennemis des peuples
allogènes que le Sultan Abdul-Hamid lui-même,
que les congressistes projetaient de déposer.
L'accord établi à ce Congrès sur quelques
principes fondamentaux imp l i qua i t , d'une part,
Fonds A.R.A.M