L'ÉPOPÉE ARMÉNIENNE
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Arméniens pourraient importer des pays étran–
gers.
Dès la fin du x v n
e
siècle, ces riches commer–
çants arméniens des Indes augment ent leur f o r –
t une en se dirigeant vers les grands centres de
l'Extrême-Orient. Les uns s'établissent en B i r –
manie, où i l s f on t construire une belle église au
x v m
e
siècle, et les pr i nc i paux fonctionnaires du
r o i ne t a r den t pas à être des Arméniens. Ran –
goon devient à son t ou r un grand centre armé–
nien, avec une belle église et une riche colonie;
d'autres poussent j usqu ' au Si am et en Cochin-
chine. A la fin du x v m
e
siècle, on v o i t s'établir
de riches colons arméniens à Java , à Ba t av i a , à
Sourabaya. Ceux q u i ne sont pas très fortunés
s'occupent de petits métiers, tandis que la
grande majorité d'entre eux se consacre au com–
merce des pierres précieuses, et sur t ou t du d i a –
man t .
Ils y on t des églises, des écoles, des sociétés
de bienfaisance. Dès avant le x v m
e
siècle, les
commerçants arméniens étaient allés j usqu ' aux
Philippines et aux Manilles, en un temps où les
Espagnols ne permettaient pas aux Européens
de commercer avec ces îles et où ils faisaient
exception pour les Arméniens, si l ' on se réfère au
TROIS CONFÉRENCES SUR I/ARMÉNIE
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Fonds A.R.A.M