L'ÉPOPÉE ARMÉNIENNE
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que l ' on ava i t transportés de force dans ces
régions désertiques.
I l en va de même à l'époque de T imour Leng,
q u i emmène en grand nombre des prisonniers
arméniens à Samarkand ét dans d'autres villes
du Ta t a r i s t an , et l ' on sait que le vardape t armé–
nien Va r dan se présenta, en 1264, à Houl agou
Kh a n pour t r a i t e r de la liberté religieuse de ses
compatriotes. Mais auparavant, Héthoum, le r o i
d'Arméno-Cilicie (1254-1257) avait demandé à
Mangou K h a n que tous les Arméniens soient
autorisés à construire des églises dans les pays
tatares, et soient exempts d'impôts.
D'après Khvo r s on , on t r ouv e mentionné, sur
l'atlas catalan de 1375, u n couvent arménien au
n om de Matthéos, situé au sud déSouyk -Gô l
1
.
E t
enfin, Thomas Médzobétsi, au x v
e
siècle, signale
que les prisonniers arméniens, faits par T imou r
Leng, f ur en t conduits dans le Khorassan, plus
spécialement à Samarkand.
U n dernier renseignement, d'Ordre plutôt
bibliographique, aura son importance : Dans le
l o i n t a i n Thurke s t an russe, au sud des villes de
Pichpek et de To kmak , on découvrait, en 1885,
1.
Cf.
Handès Amsorya,
1895,
p. 35.
Fonds A.R.A.M