reau avec q u i je fus forcée de me marier
après maintes résistances inutiles, se nomme
Saïd Effendi. Je vous en prie, sauvez-moi !
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L'évêque d'Erzeroum, Monseigneur Sem-
pat, f u t amené au cimetière d'Erzinghian,
où on le força de creuser sa fosse, après
quoi on le f i t mettre à nu , les Turcs le m u t i –
lèrent, l u i coupèrent bras, jambes, lèvres,
nez, l u i crevèrent les yeux, brûlèrent la
barbe et après toutes ces tortures l u i don–
nant u n coup de fusil, le jetèrent dans sa
fosse.
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A u moment de la panique, un jeune aveu–
gle d'Arabkir avait perdu sa mère et la
cherchait. Les Turcs, les féroces Turcs, trou–
vant là u n sujet d'amusement, après l'avoir
bruyamment raillé, le tuèrent à coups de
fusil.
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Fonds A.R.A.M