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Je voudrais;
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lui dis-je, écrire une^ettre à ma^sœur, •
voulez-vous vous en charger?
VolorTtiers^xépondit-il. Je passerai pr^a|re voïrè
lettre dans deux heures ».
J'appris par la suite, par les dépor tas , que la caravane
placée sous ses ordres, n'avait pas été inquiétée en chemin
et les femmes n'avaient eu qu*à se louer de son zèle. I l les
*
avaït protégées de son mieux. I l avaitmis des ânes à la
dis-
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position de celles qui ne pouvaient supporter la marché, ifj^
avait paré aux dangers des coups
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main des populations
fanatisées, aidé à charger les animaux de
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bâiè, soignée les
malades. I l est superflu de remarquer, à ce propos, que 'si
les agents de l'administration avaient imité sa conduite,
l'intâme mesure de déportation décrétée par le gouverne-
Él é
ment eut été moins désastreuse.
J'écrivis une lettre à Murine, et, pensant £|ue c'éj^it la
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dernière, je la terminai par ces mots :
«
Si je meurs et que tu restes en vie, embrasse pour vo i
Herand et Aram ».
Fonds A.R.A.M