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^ i r d'eifi^salivez-fîbus. Notre honneur
n'est-iï pas celui du Padischaeh ».
Ayant , réfléchi un instant, l'inspecteftir me di t : « Ne
perdez pas espoir. Vous serez bientôt -à Odrfa. On fous y
logera et l ' on voi!fedonnera du trayajjv* Le Padischah vous 'y
fournira du pain. Je vais donner des .ordres afin qu' on ne
vous tourmente plus. ErY attendant je, vous ferai distribuer,
du pa i n» .
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^ î e l e " «me r c i a i et m'en retorirnai vers mes compagnes en
toutê?%âte, pressée que j'étais de leur communiquer ces
bonnes nouvelles. Le pain était attendu avec une impatience
q j f bn démine. Toutes les fois qu'elles voyaient une charrette
apparaître au l o i n , elles accouraient au devant, mais rêve-.
naient désappointées. Comme la nui t tombait sans que l 'on
v k rien venir^ iâ^foule affamée commença à s'abandonner
aux anggisses du désespoir. « S'ils tiennent ainsi leurs
promesses, disait une de ces désespérées, malheur à nous ».
Comme les Turcs célébraient leur fête de Baïram, nous
restâmes deux jours au même endroi t .
Le lendemain nous assistâmes au passage d'une grande
caravane. Je me plaçai au bord de la route pour voir si je
n'y aécouvrirais pas ma mère parmi les déportés. J'interpellai
un homme de l'escorte, vêtu en costume c i v i l , et portant un
martinet à l'épaule.
«
Seigneur, voulez-vous bien me dire de quel endroit^
viennent vos déportés? » I l s'arrêta et me nomma une
dizaine de villes.
«
Savez-vous s'il y a des habitants de Marzivan ? »
Ou i , quelques-uns. — E t t o i , de quel pays es-tu ?
«
De Samsoun.
Fonds A.R.A.M