glisser une livre dans'âfe poche ef de cacher le reste dans le
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sac d'avoine du cheval. Mcyp cœur battait. I l s m'ordonnent
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me dévê t i r .^ Effendis, leur dis-je, en leur présentant
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pièce d'une ma in et un col l ier en or de l'autre, c'est tout c
que "je possède » ^ o u f éviter fèsattouchenients de ces brutes,
je leur donnai le col l ier , un souvenir de mon père. Mais je
n'avais pas de col l ier à donner à ceux qu i pendant deux moi s
et demi devaient renouveler quot idiennement cette opération.
Quelques femmes à bout de patience voulurent s'insurger
contre ces vexations. Ma l leur en pr i t , car elles n'éwfurent
pas mo i n ^ fouillées, et de surcroi t , assommées de coups de
bâton.
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Satisfait du présent, le mûdir s'éloigna avec ses policiers
pour cont inuer plus l o i n sa besogne. J'attendis que mon
charretier eut remis le sac à sa place pour reprendre mon
argent. Où le mettre maintenant pour qu ' i l fût complètement
en sûreté? Comme j ' en parlais "a une*vieille Temme, elle me
conseilla de le cacher dans un endroi t secret. Je suivis ce
conseil sans hésiter, car mon existence dépendait de ces
quelques pièces d'or . Je n'avais que t rop lieiî de m'aperce-
vo i r quel était le triste sort de ceux qu i étaient sans
argent.
La rafle fut fructueuse à souhait. Le mûdiiv-emporta
quatre gros bissacs pleins d'or , de br i l lants < j t b i j o u x . I l
dédaigna les tapis.
Après cette aventure on nous di r ige&sur KutuVKhan par
Cangal où nous apercevâmes au pïssage de jeunes armé–
niennes séquestrées qu i nous regardaient à la "dérobée par
les fenêtres. Le
tnudir
de ce village nous extorqua, sous
menace de, mo r t , cent livres turques et cejit p i è c e s ^ tapis.
Fonds A.R.A.M