Où commencent les vols et les Viols officiels
L
A
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charrette allait toujours et mon esprit inquiet ne pouvait
•
se détacher de ma vie passée, en contraste avec l'heure
présente. Redoutant l'isolement, je p j i a i une amie de venir
prendre place dans ma voiture. On s'arrêta da»s un ravin.
Lévénerrîentdu j our fut la'visite du
mudir (i}d
y
un
village vorsin
accompagné de quelques policiers. Ils se mirent en devoir de
•
fouiller nos personnes et dans nos bagages. Ils cherchaient
l ' or , l'argent, les diamants et les bi joux. Ils ne voulaient
que
cela. Pour que nous nous laissions plus docilement dépouiller,
ils cherchaient à njous persuader qu'ils ne recueillaient ces
objets que pour ' l es envoyer par la poste à Malatia ou i l
s
nous seraient rendus dès notre arrivée. Mais nu l ne fut dupe
de leurs mensonges hypocrites.
Quelqueafemmes fùfentdépouilléesde leurs habits et f ou i l –
lées jusque dansées linges les plus intimes. Mon tour arrive.
J'avais*3jx livçes turques, cachées dans l'ourlet du jupon que
je pprtaîs. JF/fSentais que cette modeste somme, qui constituait
tout mon""àvoir^étaiî en grand danger. Où le mettre pour le
soustraire à-'la rapacité de ces officiers? I ls étaient là tout
près et mon embarras était grand lorsque l'idée me vint de
' (
i ) Maire d'une commune.
Fonds A.R.A.M