montagne allai-je mo i -m^Re#ne t tW a u t o u r l'enfant que*je..
portais? Q^iel sera son berceau dejterre?
Ne Pl^Ép P
a s
i md £ âme , me di t mon ma r i qurs ' ef face
de me consoler, alorsl^ qu'une larme glisse sur sT^foue.
Nous avons fcncore cinq ou six mois pour songer à tout cela;
qu i sait ce qu i pe i fTar r iver dans l ' interval le. T u
assez
souffrante comme cela pour te laisser aller à des soucis q u e
t M l
que l ' on connaîtra toujours assez tôt ». Le fai t est que depuis,"
deux jours ma santé al lai t en dépérissant; nous souffrions
cruellement de l a ^chaleur, et le drap de l i t que nous avions
disposé ^jUH^essus de ^nos têtes nous abr i tai t insuffisamment
contre l'atcfeur dti
!
Jsôleil. Les cahots de la charrette m' i n –
commodaient hor r ibl ement , gavais la fièvre et uned&igraine
intense achevait de m'accabler. U n pharmacien déporté me
donna un remède qui ne me procura aucun soulagement. Mon
ma r i pensait que je ne supporterais po i nt le voyage. Quel le
misère! Soigner une malade dans un véhicule p r imi t i f , sans
cesse secoué par les ornières de la route interminabl e .
Fonds A.R.A.M