envoie quelqu'ù3?pour l u i faire dire qSj^oidKattmd. Puis i
me fait conduire dans une pièce rem*plie
d-enîanXÉ
.
armÉt
nieos*;OnVles avait réunis là pour que les familles grpcquesy
aiixqifeljestils étaient destinés, pussent faire leur cnoix. On
choisissait les plus beaux. Le spectacle de tous ces enfants
réunis à cet endroit me rappela la scène de la Case de l'oncle
Tom où Ton voit de petits noirs mis en vêtue. Un jeune
homme accompagne d'une vieille femme se présente. C'éta^r
la mère et le fils. Alors, la sœur du métropolite prend Aram
dans ses bras.et le montre avec fierté*A cause de
boucles
blondes dont s'encadrait son visage fin et délicat, on l'avait
pris pour une fillette. Le jeune homme me dit qu'il- n'av-a|£,
d'abord songé qu'à n'en adopter qu'un seul, mais qu'il*£e
décidait à adopter également l'autre pour qu'ils ne*fussent
point séparés. Je le remercie de cette pensée généreuse^jaon
sans pousser un profond soupir, u Lorsque vous ne^serez
plus là, contentez-vous, ajouta-t-il de les suivie de l o i n
façon discrète, de crainte que quelque trahison ne vienne
occasionner leur perte. » Puis i l nous mène "chez l u i .
Sa jeune femme qui nous attendait vient au devant de nous,
considère un instant les enfants avec curiosité, et pendant
que nous montons ies escaliers, elle leur offre un bouquet.
Tous deux avaient repris leur gaieté et je profite du mom^i r f
où ils se partagaient les fleurs pouï me dérober. Après JeS
avoir embrassés, je leur dis : « Restez là, je sors pour boire
un verre d'eau ». Les sanglots m'étouffaient.
Une fois seule, ma douleur déborde et je perds
connaissance. Revenue à mo i , je pleurai abondamm^pt,
livrée tout entière à mon malheur. Comment me résoudre à
abandonner mes enfants, mo i qu i n'avais jamais voulu les
Fonds A.R.A.M