\
LA TURQUIE ET LE TANZIMAT.
11
sources des écoles primaires l'enseignement secondaire
qui faisait défaut, sauf à en élargir le cadre à mesure que
l'on disposerait de recrues moins incultes, diriger cette
première expérience en t u e d'un rapprochement des diffé–
rentes classes de la population de l'Empire en dépouillant
autant que possible l'école du caractère national et confes–
sionnel qu'elle conservait depuis la conquête, tel était le
plan hardi que proposait le gouvernement français, tout en
recommandant d'en confier l'exécution à des maîtres étran–
gers, l'ignorance ne pouvant faire l'éducation de l'ignorance.
!
a.
Écoles préparatoires ou
Idadiyès.
2
e
degré-ou enseigne-\ 6. Lycées ou
Sultaniy'es.
ment secondaire : j c. Ecole bureaucratique.
(
d.
École d'administration.
/
I . Faculté des lettres ou
1
école des hautes huma-
[
o. Université impé
-
j
nités.
I
riale :
p.
Faculté des scieu-
I
I
ces.
1
\
3.
Faculté de droit.
degré ou enseigne-1
u
École de médecine,
ment supérieur :
| , École norm. super.
i
3.
École navale.
I
i . Écoles militaires :
f ft. Écoles spéciales!
a
.
École d'artillerie et
| supérieures:
de génie;
i
b.
École militaire.
15.
Ecole des arts-et-
métiers.
^6. École des mines.
II.
ADMINISTRATION :
1.
Conseil impérial de l'instruction publique.
2.
Conseils académiques des provinces.
B. — L'on doit ajouter à cette nomenclature les
Médressès
et les
différentes écoles des communautés non musulmanes qui forment la
catégorie des écoles libres.
V. Recueil de Nicolaïdès, III, 277, V, 239.
Fonds A.R.A.M