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Girconvoisines, n avaient point eu nouvelle de
la guerre entreprise par Archagh, et étaient
restées fidèles à leurs traités d'alliance avec les
Macédoniens dont ils subissaient la domination.
C'est en raison de ces traités d'alliance qu'un
certain Morphyligh souleva ces contrées et se
mit en marche contre Vagharchagh. Les deux
armées se rencontrèrent non loin d'une colline
de rocher, elles s'approchèrent de plusieurs
stades l'une de l'autre, et, pendant quelques
jours, elles se fortifièrent de part et d'autre.
Après ce laps de temps, Vagharchagh en–
gagea le combat. Bon gré, mal gré, Morphyligh
fit ranger son armée en bataille, puis i l se pré–
cipita avec impétuosité sur Vagharchagh. Car
Morphyligh était un courageux guerrier. Doué
d'une force extraordinaire et d'une haute sta–
ture, cuirassé de fer et d'airain, entouré de ses
soldats d'élite, en petit nombre pourtant, i l
abattait les meilleurs guerriers de Vagharchagh.
I l s'efforçait d'arriver jusqu'au roi d'Arménie
qui se tenait au milieu d'une légion de sol–
dats bien armés. Quand i l fut en face de lui ,
i l éleva sa longue et terrible lance. Mais les
braves enfants de Haïgh et de Sennéchérim
l'Assyrien, se jetèrent à sa rencontre. Ils abat–
tirent Morphyligh et mirent, ses troupes en fuite.
Ce fut une lutte terrible ; des flots de sang cou-
Fonds A.R.A.M