autres dans ceux de l a pierre, les autres dans
ceux du fer, du cuivre, etc. Tou t devait ê t r e
exécuté selon ses ordres. D'abord elle fit border
le fleuve d'une chaussée. Elle employa pour cela
des quartiers de rochers qu'elle scellait avec du
ciment. Cette chaussée était d'une largeur et
d'une hauteur qui la font encore admirer. Les
fentes de ces rochers servent à p r é s e n t de repaire,
on nous l'a conté :—, à tous les vagabonds,
à tous les malfaiteurs de la région, qui s'y trou–
vent plus en sûreté que dans les montagnes. Ces
constructions étaient si solides qu'il serait i m –
possible de les d é s a g r é g e r et d'en tirer un éclat
pour armer la fronde, quelque effort qu'on em–
ployât pour cela. Cette chaussée, longue de plu–
sieurs stades, venait j u s q u ' à la ville.
Sémiramis avait divisé son peuple d'ouvriers
en plusieurs catégories, à l a tête de chacune
d'elles elle avait placé un ouvrier-maître d'élite.
E l l e n'avait, du reste, rien é p a r g n é pour mener à
bout sa merveilleuse entreprise. En peu d'années,
tout fut achevé. Elle entoura la splendide cité
qu'elle venait de construire, de fortes murailles
dont les portes étaient en airain. L a ville con–
tenait de magnifiques palais bâtis de pierres
de diverses couleurs et élevés de deux et trois
étages. L a façade de chacun de ces palais était
exposée au soleil. L a ville était p a r t a g é e en p l u -
Fonds A.R.A.M