ARMENIENNE
GUT
Gut, né au village d'Arahez, canton des Taïk,.
a f a i t ses études à Constantinople. Elu catholicos
à soixante-dix ans (en 467), i l mourut en 477..
C'était un homme plein de science et de sagesse (1).
Très peu de chose nous est parvenu de ses ou–
vrages : quelques épîtres seulement. L'épître à.
David est un tautogramme, peut-être le plus ancien
du genre dans la littérature arménienne; celle a.,
dressée à Vatché, ro i d'Aghovanie,et mentionnée par
Kaghankatovatsi, est d'un style emphatique (2).
A B R A H AM
MAM I KON I A N
Abraham vécut à la f i n du V
e
siècle et au com–
mencement du sixième- On lui doit la traduction de
l'Histoire du Concile d'Ephèse
par Philaxius (3). Le
style en est simple et l'exposé n'est pas dépourvue
d'une certaine élégance.
HOVHAN MANDAKOUN I
Mandakouni appartenait au groupe des seconds
traducteurs. A soixante-quinze ans, i l occupa le trône
patriarcal qu'il conserva pendant six ans, jusqu'à
sa mort (490). I l s'est rendu célèbre à divers
titres : pasteur modèle, réformateur d'églises et de
couvents, sage politicien, moraliste distingué, ora–
teur persuasif. Suivant les historiens arméniens des
X
e
et X I
e
siècles (4), on l u i doit de nombreuses
prières et charakans introduits dans la liturgie ar-
1)
Parbétsi,
éd. Venise, 1873, ch. Lxii, p. 333.
2)
Kaghankatovatsi,
Histoire,
éd. Chahnaaarian, Paris,
1860,
t. I, p. 103- 115.
3)
Le P. Akinian attribue cette traduction à Verdanès le:
Rhéteur (voir le
Handès Amsorya,
année: 1910, p. 39-45).
4)
Kirakos,
éd. Venise, 1865; p. 20;
Vardan,
ch. xxviii; As-
soghik,
ch. I I ;
Le catholicos
Htovhan,
éd. Moscou, p. 36.
Fonds A.R.A.M