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LITTERATURE
perdus, ce n'est que par les versions arméniennes
que le monde savant a pu les connaître. De ce nom–
bre sont : la
Chronique
d'Eusèbe, les
Paralipomènes
de Michel le Syrien, les
Homélies
de Sévérien, é
de Gabala (1).
c)
AUTEURS DE L'AGE D'OR
SAHAK LE GRAND
Sahak, dit le Grand ou le Parthe (355.438) était
fils du catholicos Nersès le Grand (353.358 ;363-373).
I l succéda à son père, et avec la collaboration de
Mesrop, donna à l'instruction du peuple une grande
impulsion. Indépendamment de l'action diplomati–
que qu'il exerça auprès des Perses ou des Grecs sur
la demande du roi et des nakharars, i l se révéla
grand animateur du nouvel esprit chrétien. Ayant
fait des études approfondies à Byzance et à Césarée,
i l était réputé pour son éloquence et ses écrits (2).
Ses ouvrages nous sont inconnus. Nous savons seu–
lement qu'il participa aux traductions des œuvres
grecques, à celle de la Bible notamment (3). I l est
considéré comme
(
l'auteur de
Canons
formés de six
chapitres, qu'il avait composés après les troisième
et quatrième conciles de Vagharchapat. La tradition
lui attribue quelques épîtres adressées à diverses
personnalités (4). I l mourut dans le village de Blour
(
district de Bagrévand) en 439 et fut enterré à
Achtichat.
MESROP MACHTOTZ
Vie.
Né dans le village d'Hatsékatz (dis–
trict de Taron), Mesrop (360.440) fut dans sa jeu-
1)
Cf. P. Sarkissian,
Dei Tesori patristici
e bîbiici con
servati netla Ibvteratura amena
(
Mémoire présenté au TV" con
grès international à Fribourg), Venise, 1897).
2)
Parbétsi,
Histoire,
ch. X, p. 42.
3)
Parbétsi, op. ci'., ch. X I .
4)
Khorénatsi,-
Histoire,
liv. m , ch. LVII.
Fonds A.R.A.M