ARMENIENNE
mais grecque ou perse» (1).
D'ailleurs, des monuments littéraires très an .
ciens parvenus jusqu'à nous ou des documents, dont
l'existence est attestée par des historiens nationaux
et étrangers prouvent que les Arméniens de l'épo–
que cultivaient l a littérature en langue grecque ou
syriaque- A cet égard on peut citer : les monnaies
arméniennes, la statue érigée par le r o i Khosrov,
l'inscription gravée par Terdat sur son palais de
Garni (2) et le tombeau élevé à l a suite des com–
bats d ' Ar t zan (3). Tous ces monuments portent des
inscriptions en langues étrangères-(4).
I I . L ' AGE D'OR (403-450)
a)
LES PREMIERS TRADUCTEURS
I. L'INVENTION DE L'ALPHABET (
5
>
Témoignages des historiens arméniens.*
auteurs de l'époque classique relatent les circons–
tances dans lesquelles furent découverts les carac–
tères arméniens. Ce sont: Ko r i oun (6), Khorénatsi
(7)
et Parbétsi (8).
On a l'habitude de confronter ces historiens pour
y relever des contradictions, confrontation qui peut
1)
Marquart,
Ueber den Ursprung des armemAschen Alpha–
bets in. Verbindung mit der Biographie icùes tieil. Maschtots^
Vienne, 1917, p. 7; de même,
Handés Amsorya,
année 1911,.
p. 536 du texte arménien; p. 535 du .texte allemand.
2)
Khoréna'si,
Histoire,
liv. I I , ch. X C .
3)
Zénob Glak,
Histoire,
éd. Vienne, 1889, p.31.
4)
Voir l a liste dans
Agathange <et son secret plusieurs
/
ois séculaire,
par le P. Sarkissian, Venise, 1890, p. 295-297.
5)
D'aucuns placent l a date de l'invention de l'alphabet
entre 405 et 407.
6)
Cf. Korioun,
Biographie de Mesrop,
éd. Venise, 1833
p. 4,
sqq.
7)
Khorénatsi,
Histoire d'Ar*ménie,
Ht , ch. U I , U I I .
8)
Parbétsi,
Histoire,
ch X-2GI.
Fonds A.R.A.M