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LITTERATURE
tomans convertis au protestantisme et appelée
«
Communauté des Arméniens protestants», dont le
nombre est estimé à environ 40000 âmes. Leur chef
s'appelle «azgabet»
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liur
=chef de la commu–
nauté) .
Organisation administrative..
.
L'administration
de l'Eglise est essentiellement nationale et démocra–
tique. Le chef suprême,le Catholicos
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)
est élu par les représentants du clergé et du peuple.
I l est le centre et le dépositaire du pouvoir sacer–
dotal; tous les Arméniens, tant de la métropole
que de la Diaspora, dépendent de sa juridiction.
Quant au clergé, son influence n'est pas absolue : se–
lon la tradition, la gérance des domaines ecclésias–
tiques et des lieux du culte s'exerce toujours avec
le concours des fidèles. Aucun ecclésiastique n'est
admis dans l'éphorie des églises.
Le siège du catholicos n'est pas attaché à une
localité fixe. A la différence du chef religieux des
Grecs, qui a le titre de
Patriarche de Constantinople,
le chef suprême de l'Eglise arménienne s'appelle
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= catholicos, primat
universel.patriarche suprême de tous les Arméniens).
Aussi, le siège en a-t-il été transféré là où les né–
cessités et les intérêts de la nation l'exigeaient: é-
tabli à Etchmiadzine au début du I V
e
siècle, i l fut
transféré tour à tour à Dvinn, à la f i n du V
e
siècle,
à l'île d'Aghtamar (lac de Van) de 931 à 943 ; ensuite
à Ani, presque continuellement jusqu'à la chute de
la dynastie Bagradite en 1045.
Lorsqu'un grand nombre d'Arméniens
1
fuyant
l'invasion des Tartares s'établirent en Cilicie où le
prince Rouben avait créé une principauté arménien–
ne, le siège patriarcal fut transféré au couvent de
Skévra dans la Montagne Noire (Amanus) ; i l y res.
ta jusqu'en 1113. En 1125, le catholicos Grigor I I I
acheta au fils du comte Josselin, seigneur de Ger-
manicie (Marache d'aujourd'hui) le château-fort de
Hromkla (Roumkala) qui fut la résidence des ca–
tholicos jusqu'en 1293, soit pendant plus de cent
cinquante ans. Après la prise de cette forteresse
Fonds A.R.A.M