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plus ardente. Jamais peut-être la littérature armé–
nienne n'a été plus grande qu'aux plus sombres heu–
res. C'est que cette puissante littérature nationale
est devenue comme une forteresse spirituelle, garan–
te de l'indestructibilité, de l'invincibilité de la race-
L'axiome de Mistral est éternellement v r a i : «qui
tient sa langue tient les clés qui de ses chaînes le
délivrent».
Que Monsieur Thorossian soit remercié de nous
avoir, par son beau livre, permis de mieux compren–
dre ces vérités essentielles. Qu'il soit félicité d'avoir
si magistralement mené à bien, avec autant de sci–
ence que de charme littéraire, cette noble tâche
René
GROUSSET
de l'Académie Française
Fonds A.R.A.M