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L ' A R M É N I E
P R É H I S T O R I Q U E
environ. C'est aussi l'époque du h i t t i t e t a r d i f , mais nous arrivons
à la fondation de l'empire de V a n ou d ' Ou r a r t o u ( x
e
-
i x
e
siècles)
qui d u t couper les communications entre les groupes de Lelvar
ou de Gandja-Qarabagh et les H i t t i t e s . L a découverte, par
JMechtchaninov, dans les fouilles de K h o d j a l i , d'une perle assy–
rienne p o r t a n t la date de 763 av. J.-C. donne d'ailleurs pour le
groupe de Gandja-Qarabagh une date terminale précise
1
.
L a
floraison de ce groupe s'étendrait donc de 1400 à 750 environ.
Quant à la date de la culture du Lelvar, elle se déduit des données
précédentes.On a v u en effet que l'entrée en scène du groupe du
Le l v a r (âge du fer) correspond à la seconde phase du groupe de
Gandja-Qarabagh. C'est donc vers l'extrême f i n du deuxième
millénaire ou t o u t à fait au début du premier q u ' i l f au t placer la
grande époque du Lelvar.
Les écritures archaïques du Sévan
L'expédition du Comité Archéologique Arménien au lac Sévan
en août-septembre 1926 a découvert, dans les montagnes du
Basargétchar plusieurs écritures archaïques inconnues, gravées
sur des rochers de grandes dimensions. M . Ka l a n t h a r a découvert
encore de nouvelles inscriptions du même système « ainsi que
des signes gravés sur roc (non p o i n t des caractères alphabétiques) »
sur onze emplacements différents, à l'est et à l'ouest de l'Aragadz,
sur le Sèv-Djour, à Er e y o uk et dans la carrière d ' Av a n .
«
Toutes ces écritures et ces signes gravés sont les vestiges
d'une culture archaïque jusqu'à présent inconnue. Les écritures
sont de deux types ; l ' u n a les caractères des écritures hiéro–
glyphiques et l'autre celui des écritures linéaires. Les signes
gravés, q u i couvrent entièrement les surfaces de, rochers de
larges dimensions, on t , en certains endroits, des écritures expli–
catives en écriture linéaire. D ' i mp o r t a n t s textes de cette écriture
hiéroglyphique on t été découverts un peu plus t a r d (1926-1927)
dans la région de T h a l i n . »
Le Comité Archéologique de la République Soviétique d'Armé–
nie d on t nous résumons i c i les t r a v a u x , estime que « ces écritures
appartiennent très probablement aux populations allogènes qui
ont laissé les vestiges des monumen t s préhistoriques et q u i ont
été, par la suite, dominées par les Ourartiens »
2
.
1.
M E C H T C H A N I N O V ,
Azerbaîdjana,
B a k o u , 1926, p. 6-11.
2.
B E H B É R I A N ,
Découvertes
archéologiques
en Arménie
de
1924
à 1927.
dans
Revue des Études Arméniennes,
t . 7, 2, 1927, p. 2 9 1 .
Fonds A.R.A.M