H I S T O I R E D U
RÈGNE
D E T I R I D A T E .
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qu ' i l a commandé à nos pères de montrer ces
choses à nos enfants, pour qu'elles soient connues
d'une autre génération. L e s enfants qu i naîtront
les raconteront à leurs enfants, pour qu'ils mettent
en Dieu leur espérance, qu'ils n'oublient pas
(1)
Psalm., LXXVTI, 5-8.
ses œuvres, qu'ils cherchent avec soin ses pré–
ceptes et qu'ils ne deviennent pas
comme leurs
pères ( i ) », ma i s , parlant à leur Créateur, ils
s'expriment ainsi : « T u es le Seigneur notre
D i e u ! »
psciv èçeb'wxapiev, wç xal ô aytoç Aouxaç rà reXeicra
TWV àyuov âitocxoXtov epya irapetç XE'irxoo'.Epwç èxôs-
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potç yeveaïç xaxà TOV 7cveuu.axtxbv vJ^aXjxwSov, TOV X E -
yovxa* Kaôwç IvExeiXaxo xoïç wxxpaaiv f,awv TOU yvw-
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uîoïç auxwv, Vva ôwvxat
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wç o! rrarepeç aùxwv, aXX' tva aùxol 7cpbç xbv ôVj-
u.toupybv ouxwç çOsyyopLevot
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auxw yj oo^a eîç xoùç aîwvaç.
'
Apt^v.
modum et sanctus Lucas, plu rima
sanctorum
apostolo-
rum opéraminutatim exponere prsetermittens, necessaria
et utilissima enarràvit. TJnde et nos simili modo expo-
suimus, non in honorem electorum Christi, qui vivificœ
crucis gloriationibus innotuerunt et honorati sunt, sed ad
exemplar fortitudinis spirïtualium filiorum, qui erudien-
tur in variis generationibus secundum spirifualein Psal-
mislam, qui dicit : Sicut mandatum est patribus nostris
nota facere ea filiis suis, ut cognoscat generatio altéra :
filii qui nascentur, et exsurgent, et narrabunt filiis suis,
«
ut ponant in Deo spem suam,. et non obliviscantur ope-
rum De i , et mandata ejus exquirant, ne fiant sicut
patres eorum : sed ut ipsi ad conditorem loquentes, di-
cant : Dominus Deus noster es tu ; ipse dicat : Populus
meus vos estis. Ipsi gloria in sascula. Amen I
APPENDICE.
F R A G M E N T D U I V
e
L I V R E D E L ' H I S T O I R E D E MOÏSE D E KHORÊNE.
On savait par le témoignage de Thomas Ardzrouni,
écrivain du dixième siècle, auquel on doit une « Histoire
de la maison satrapale des Ardzrounis », et par quelques
allusions d'Assoghig et de Samuel d'Ani, qu'il avait
existéjadis un quatrième livre del'«Histoire d'Arménie »
de Moïse de Khorêne. Ce quatrième livre n'était pas,
comme on aurait pu le supposer, une continuation du ré–
cit des événements rapportés dans les trois premiers,
mais plutôt une sorte de commentaire de cette histoire,
où l'auteur développait,certains chapitres qu'il avait ré–
digés avec trop de concision. On peut donc supposer que
ce quatrième livre était plutôt une seconde histoire', en–
treprise par l'Hérodote arménien, et c'est à cette opinion
que le savant P. Léon Alischan paraît s'être arrêté, dans
une remarquable notice qu'il a imprimée dans le
Pazma-
veb,
journal arménien des Mékhitaristcs de St-Lazare de
Venise (1851, page 69 et suiv.). Jusqu'au moment où le
P. Alischan publia son mémoire, on ne connaissait au–
cun fragment du quatrième livre de l'histoire de Moïse
de Khorêne, bien que certaines personnes assurent qu'il
se conserve en manuscrit dans la bibliothèque du couvent
patriarcal arménien de Saint-Jacques (Sourp Agop), à Jé–
rusalem. Toutefois l'opinion la plus accréditée est celle
qui considère cette partie de 1'«Histoire de Moïse de
Khorêne », comme à jamais perdue. Le P. Alischan, en
compulsant les manuscrits du couvent de Saint-Lazare de
Venise, a découvert un fragment fort précieux de ce
quatrième livre, dans un
Donagan
ou Martyrologe, et
cette découverte a été une véritable révélation. Le frag–
ment en question contient le récit de l'assassinat et des
funérailles du roi Tiridate. H se trouve reproduit dans le
texte original, à la suite de la savante notice duP. Alis–
chan (page 75 du
Pazmavéb,
de 1851).
A S S A S S I N A T E T FUNÉRAILLES D U R O I T I R I D A T E .
Cependant le roi Tiridate (Dertad), après avoir
c r u dans le Christ, fit briller l a vertu la plus écla–
tante jusqu'au moment de sa mo r t , arrivée alors
MAR APAS CATINA-
qu'il était fort avancé en âge. Mais l'endurcisse–
ment de notre nation, et son orgueil qui se ma -
,
nifesta depuis l'origine, furent l a source de toutes
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Fonds A.R.A.M