grand honneur du sacerdoce. « Je ne puis, disait-
i i , soutenir une telle dignité à cause de sa g r an –
deur, car c'est un honneur et une gloire ineffable
donnée par le Ch r i s t , d'être intercesseur entre
Di eu et les hommes. Cherchez donc et trouvez
quelqu'un qui en soit digne. »
[
§ i 3 6 . ] Alors D i e u envoya au r o i une vision
admirable, parce qu'il voyait l'ange de D i e u qui
lui parlait : « Vous devez, d i s a i t - i l , conférer sans
tarder le sacerdoce à Grégoire, afin qu'il vous
éclaire pa r le baptême. » L?ange de D i e u appa–
r u t également à Grégoire, et i l l u i dit de ne point
s'y refuser : « ca r , disait-il, cela est ordonné
par le Christ. » Alors i l consentit aussitôt et dit :
«
Que l a volonté de Di eu soit faîte ï »
(1)
L a race d'Ankegh était issue de Baskam, petit-fils
de Haïgag ( Moïse de Khorêne, I , 13), surnommé Dork
(
II, 8). Faustus de Byzance dit que les possessions de
cette satrapie se trouvaient dans le canton de Dzop, situé
dans la quatrième Arménie.
(2)
Cette province, appelée aussi Aghdzen, située au sud
de l'Arménie et sur les bords du Tigre, correspond au
pachalik d'Amid. Les Byzantins la nommaient Arzanène
(
Indjidji,
Arm. anc,
pag. 62.
St-Martin,
Mém. sur
l'Arménie,
1.1,
pag. 156 et suiv.).
(3)
Le titre de ptiachtchkh, que les Grecs ont rendu
par tcY}TiàÇ (Visconti,
Icon. grecque,
t. I I , pag. 386),
veut dire « commandant des frontières. » (Cf. Moïse de
Khorêne, I I , 8.)
(4)
Ce personnage portait, selon Moïse deKhorêne
(
H, 7),
lenom à*Haïr-ichkhan,
«
prince-père ».
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§ i 3 6 .
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A l o r s le r o i , avec hâte, avec crainte et aussi
avec une grande j o i e , rassembla les principaux
satrapes et les gouverneurs du pays. E n premier
l i e u , le prince de l a maison d'Ankegh ( i ) ; le se –
c o n d , le prince d'Aghdsnik (2) qui était grand
ptiachtchkh ( 3 ) ; le troisième, le prince chef des
eunuques (4) ; le quatrième, le prince thakatir,
chef de l a cavalerie (5) ; le cinquième, le prince
généralissime, chef des troupes arméniennes (6);
le sixième, le p r i n c e du pays de Gortouk (7); le
septième, le prince d u pays de Dzop (8) ; le
huitième, le prince du pays des Ka r ka r s (9),
nommé l e second p t i ach t chkh ; le neuvième, le
(5)
Le
thakatir
«
qui pose la couronne » était égale–
ment
asbed
«
chef de la cavalerie ». Cette charge appar–
tenait aux Pakradouni (Bagratides), issus du juif Paka-
rad, auquel Valarsace avait conféré cette importante
dignité (Moïse de Khorêne, I I , 7, 8 ).
(6)
Ce prince s'appelait Ardavazt Mantagouni (Moïse de
Khorêne, I I , 82).
(-7)
Canton delà province de Gordjaik (Moïse de Kh . ,
11,8.)
(8)
Dans la quatrième Arménie. Ce canton répond à la
Sophène de Strabon (XI, 14, 2).
Cf. Moïse deKh., I I , 8.
(9)
Le Koukharkh est une province de l'Arménie sep–
tentrionale , qui répond à l'ancienne Gogarène de Stra–
bon (XI, 14, 4).
Dei. At Gregorius nolebat acceptare honorem summi
sacerdotii. Non sum idoneus, aiebat, propter immensam
sublimitatem divinitatis hune honorem possidere. Nam
inenarrabilia a gïoria Christi habet dona , qui ductor fit
hominumque intercessor apud Deum. Verum quœrite
dignùm, qui ad hoc promoveatur.
§ 136. Tune offertur régi visio verenda, eidem a Deo
ostensa. Vidit enim Dei angelum sibi dicentem : Oportet
vos, inquit, Gregorium sine dilatione sortiri in honorem
sacerdotii, ut vos illuminet. Similiter Gregorio visus est
idem angélus, dicens -. Ne prassumpseris resistere : nam
hajc tibi a Christo mandata sunt. Ole statim annuens,
dixit%\Fiat voluntas Dei !
Tune rex ingente cum gaudio studioque et timoré
magno rei curam suscepit. Jussit ergo convocaii sa-
traparum duces, et locorum principes. Primus prin-
ceps domus Angelitarum : secundus princeps Alse-
narum, qui est ex comitatu : tertius princeps, qui a
dignitate sua Patricius dicitur : quartus princeps, qui
auctoritatem habet redimiendi regem diademate, dictus
Aspeton : quintus princeps, castrorum prsefectus militiae
Fonds A.R.A.M