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A G A T H A N G E .
coup d'autres de ces contrées, pour venger le sang
d'Artaban. I l était si affligé que les Perses, ayant
abandonné ses parents, se fussent soumis comme
vassaux à la nouvelle domination des Sdahr
(
Perses), qu'il envoya également une ambassade
à ces mêmes parents, pour qu'ils s'assemblassent
avec le concours des belliqueuses populations et
des courageux soldats des Kouschans (i) et d'au-
(1)
Les Kouschans sont mentionnés dans Moïse de
Khorène (liv. I, ch. 13). Nous avons donné des détails
sur cette nation dans les notes qui accompagnent la tra–
duction de Mar Apas Catina (voy. plus haut, p. 23, note 1).
(2)
Moïse de Khorène (liv. II, ch. 67) raconte les ten–
tatives faites par Chosroès, roi d'Arménie, pour entraîner
ses parents dans la ligue contre Ardschir, et s'appuie sur
le témoignage même d'Agathange dont il reproduit pour
ainsi dire textuellement les paroles. Mais, trouvant que
les détails fournis par le secrétaire de Tiridate sont trop
restreints, Moïse de Khorène (liv. I I , ch. 68 ) donne un
récit circonstancié de ces événements, en le faisant pré–
céder de Thistoire de la fondation des satrapies de Garên-
Pahlav,4eSourên-Pahlav et d'Aspahabed-Pahlav, créées
par Ardaschès en faveur de ses frères. Plus loin (liv. II,
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§ I I . IlXr.v oawç Xaêwv ô Koucrdpoiv xb irXrjÔo;
delà, et de leurs propres sujets. Mais ses parents,
les chefs des familles et les principaux d'entre les
Parthes, ne l'écoutèrent point, parce qu'ils étaient
déjà soumis à Ardaschir et satisfaits d'être ses
sujets, plutôt que de le devenir de leur compa–
triote et de leur parent (2).
[
§ 11 . ] Cependant Chosroès rassembla la multi–
tude de ses soldats et tous ceux qui étaient ar-
ch. 71), l'historien arménien raconte la jalousie des re–
présentants de deux de ces satrapies, les Sourên et les.
Aspahabed, contre la branche régnante sortie de leur race,,
et leur adhésion à l'élévation d'Ardschir, qui avait tué
Artaban et s'était emparé de sa couronne. Chosroès, roi
d'Arménie, qui soutenait Artaban, vit avec chagrin la
défection de ses parents, dont un seul, le représentant de
la maison de Garên, lui était resté fidèle (Moïse de Kho–
rène, liv. I I , ch. 72). « Ardaschir, ajoute l'historien, se
vengea de la race de Garên-Pahlav en tuant tous les
hommes et les descendants mâles de cette race, sauf un
enfant qui échappa à ce massacre, et fut le chef des
Gamsarian (liv. H, ch. 73). »
—
Cf. aussi Patcanian,
Essai
d'une hist. des Sassanides,
pg. 18 et suiv.*, 41 et suiv.
de la trad. franc.
gregare exercitum, et convocare agmina Albanorum et
Iberorum : apertisque claustris Aïanorum, et ejus que
dicitur Zuari (Chazari?) turris, Hunnorumque emittere
agmina, ut partes invaderent Persidis, caperentque etiam
tractus Assyrie usque ad portas dictas Caspias, pre-
darenturque et exterminarent transponerentve ci vita (es
et oppida felici quiete florentia. Studebat enim et cogi-
tabat legem dominationis Persarum in perpetuum tollere,
ut vindictam caperet de lapsu dominii fratris sui. Magnam
autem fovens iram, immoderatoque succensus zelo
r
excelsa animo volvebat, fretus exercitus sui multitudine
et commilitonum virtute. Tune igitur velociter omnes
simul in auxilium venerunt cum innumera multitudine
et equitatu fortissimo validoque apparatu, Albani, Li-
phinnii, Silvani, Caspite, aliique ex illis partibus, ut
vindictam de sanguine Artabanis requirerent. In maxima
enim erat tristitia propter naturalem occisi fraternitatem,
et propter consanguineos unanimiter subjectos superbis
Stachritis, et maxime, quia etiam legatos miserat Cu>
saro, ut consanguinei suppetias venirent, resistentes nato
nuper imperio, manumque preberent auxiliatricem ad
bellum simul gerendum. Attamen consanguinei, qui
tribuum principes, satrape et duces erant Parthorum,
non obtemperarunt. Nam obsequentes magis acquiescen-
tesque et subjecti erant ex eadem gente dominationi quam*
fraternitati.
§ 11. Verumtamen Cusaro, sumpta secum multitudine
Fonds A.R.A.M