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imperium, occiso Arlabane ab Artasira, qui Persarum regnum occupât,
§ 3. "Ap£ou,at
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suiv. —Outre ces quatre dynasties, il y avait encore les
Arsacides des Aghouank, et ceux de l'Ibérie (Moïse de
Gaghangaïdoutz,
Hist. des Aghouank
,
liv. I, ch. 15 et
addit.). — Cf. aussi Patcanian,
Essai d'une histoire de la
dynastie des Sassanides,
p. 23 et suiv. de la trad. franc.
(1)
Suivant les historiens grecs et latins, Artaban,
cinquième du nom, était fils de Vologèse IV. Son règne
dura de Tan 215 après notre ère, selon Prinsep, ou 219,
selon Tychsen, jusqu'en 226, époque à laquelle il fut tué
en combattant contre Ardschir, fondateur de la dynastie
des Sassanides. Dion Cassius et Hérodien placent cet
événement sous le règne d'Alexandre Sévère, et Agathias
fixe plus exactement sa date à la quatrième année du
règne de ce prince, l'an 538 de l'ère des Séleucides qui
correspond à l'année 225-226 de notre ère (Saint-Martin,
Fragm. d'une hist. des Arsacides,
t. If, p. 220 et 221,
234. —
Patcanian,
Essai d'une hist. des Sassanides,
p. 18 et suiv. de la trad. franc.).
(2)
Les historiens orientaux donnent à cette femme le
nom de Gulnar. Ayant noué des intelligences avec Ard–
schir, elle lui révéla qu'Artaban voulait se défaire de
lui. Afin de reconnaître ce service, Ardschir promit à
Gulnar de la prendre pour épouse, s'enfuit avec elle, et
commença contre Artaban la lutte qui devait se ter–
miner par le renversement de la dynastie des Arsacides
de Perse et l'élévation de la race de Sassan sur le trône
de l'Iran.
(3)
Artaxerxès, ou Artaxarès, appelé Ardschir par les
Orientaux, étaitfilsde Sassan et de la femme d'un certain
Babek qui avait engagé cette dernière à s'attacher à cet
ollicier, à la suite d'un songe qui lui avait révélé que
§ 3. Ordiar autem ab eo, unde Partiras lapsus sui
ostendit principium. Artabanes, filius Valarsi(l), ex
Parthis oriundus, cum scientiam Chaldœorum haberet
compertam, cursumque astrorum et inclinationes metiri
nosset, rerumque eventus prœseire didicisset, cumpro–
pria uxore dormiens in tabernaculo, contemplants est
apparentia sidera, intellexitque aliquid, et ad reginam
dixit : Cursum vidi sideris, illumque hodie talem censeo,
ut, si quis a domino suo velit abscedere, illumque bello
impetcre, prajsenti tempore victoriam sit consecuturus,
superato domino. Et, his dictis, reversus est ad dor-
miendum. Secundum consuetudinem autem una ancil-
larum régime (2), in eodem dormiens tabernaculo, servit
in necessariis ab ipsa mandatis. Hœc cujusdam ex pri-
mariis ministris eral filia, et familiaris erat cuidam ex
magnatibus
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cm nomen Artasiras (3), ex provincia Assy-
ria, cujus tenebatur desiderio. Itaque cum régis verba
audivisset, regemque et reginam id lateret, cucurrit ad
Artasiram, filium Sasani, unde Sasamieœ (Sasanidœ)
(4)
vocati sunt, qui ex illo et Persarum regibus orti sunt.
I de Sassan naîtrait un homme qui se rendrait illustre.
Ardschir, né de cette union bizarre, devint célèbre dans la
suite par ses victoires sur Artaban qu'il remplaça sur le
trône. Les différents historiens qui racontent l'origine
d'Ardschir ne sont pas d'accord sur le détail des cir–
constances qui précédèrent sa naissance. Selon l'auteur
du
Lebtarikh,
Ardschir Babgan aurait été un berger dé
Babek, dont il épousa la fille (D'Herbelot,
Bibl. orient.,
v°
Ardschir),
tandis que Khondemir raconte, d'après le
Tarikh Kozideh
et le
Bina Kiti,
que sous le règne
d'Houmaï, fille de Bahaman, plus connu sous le nom
d'Artaxerxès Longue-main, Sassan, ayant été exclu du
trône par sa sœur, quitta volontairement la Perse et
s'exila dans l'Inde. Unfilsde ce Sassan, appelé Ardschir,
rentra dans sa patrie, se mit au service de Babek, gouver–
neur de la province de Perse pour Artaban, et épousa la
fille de ce chef. Élevé dans le palais, Ardschir sefitbien
vite distinguer par ses qualités et par son courage; mais
bientôt, à la suite d'un songe du roi, il porta ombrage à
ce prince qui le força à s'enfuir. C'est alors qu'Ardschir
se révolta contre Artaban, et finit par le détrôner après
une lutte qui dura douze ans (D'Herbelot,
loc. cit.), —
Cf. aussi Patcanian,
Essai,
etc., p. 4i de la trad. franc.
(4)
La dynastie des Sassanides, fondée par Ardschir,
occupa le trône de Perse depuis l'an 226 de notre ère jus–
qu'à l'an 642 ou même 651-652, car les chronographés
ne sont pas d'accord sur ce point. Si l'on s'en rapporte
à Maçoudi, les Sassanides régnèrent 439 ans, tandis que
Bahram, mobed de Schapour, accorde à ces dynastes
455
ans de règne. — Cf. aussi Patcanian,
Essai,
etc.. p. 134
et suiv. de la trad. franc.
Fonds A.R.A.M