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L E PSEUDO -
Les lois des
(
i ) —
gar–
çons
et ne sont pas
De même, dans
tous les pays de l'Orient, ceux qui ont été insul–
tés et qui sont connus, sont tués par leurs pères
et leurs frères; et souvent ceux-ci ne font pas
connaître le lieu de leur sépulture.
Les lois des Orientaux (a). — Cependant, dans
le nord, dans le pays des Germains et dans ceux
qui se trouvent dans le voisinage, les jeunes gar–
çons, beaux de figure, remplissent auprès des
hommes le rôle de femmes. Ils célèbrent aussi des
cérémonies de mariage, et cela n'est pas considéré
chez eux comme un déshonneur, parce que leur
loi le permet ainsi. Cependant il n'est pas pos–
sible que tous ceux qni habitent la Gaule, et qui
(1)
Cette lacune provient d'une suppression faite avec
intention: Les trois textes d'Eusèbe, des Récognitions
et de Cœsarius offrent à cet endroit des variantes très-
différentes qui ne permettent pas de restituer avec sécu–
rité le texte syriaque.
BARDE SANE .
sont ainsi flétris par ce vice honteux, soient nés
pendant que Mercure était en conjonction avec
Vénus dans le signe de Saturne, dans les limites
de Mars, et dans les signes du Zodiaque à l'Occi–
dent. Car les hommes qui sont nés sous cette i n –
fluence sont déshonorés, est-il écrit, et traités
comme s'ils étaient des femmes.
Les lois des Bretons. — Chez les Bretons,
beaucoup d'hommes n'ont qu'une seule femme.
Les lois des Parthes. — Chez les Parthes, un
homme épouse beaucoup de femmes, et toutes
observent scrupuleusement la fidélité envers le
mari, en vertu d'une loi établie dans ce pays.
La loi des Amazones. — Pour ce qui regarde les
Amazones, toutes sans exception, dans la nation,
(2)
Cette rubrique est une erreur du copiste du ma–
nuscrit , car Eusèbe et l'auteur des Récognitions, dans le
passage correspondant, mentionnent les Gaulois à deux
reprises différentes.
Eusebius, Praeparat. evangel.,
lot: cit.,
§ 13-14-t5.
Ilap' "EXXvjai
Bk
xal ot aocpol lpo)tf.evcuç evovxeç
ou J/éyovxai. 'Ev xîj aux9| (ev
Bk
xvj? ) àvaxoXî) 66pt-
Çou.£voi làv yvwaôwatv , ôftb aôsXcpwv
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FUYYevcov cpovEuovxai xal xacpvjç 7rpoS^Xou oux â£toov?at.
§ i 4 . Ilapà
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irappYjaCaç, ou ^oyov xoïïxo •J JY
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TaXXia ouxwç àôecoç uêpiÇojxsvouç Xa^etv Ivxaiç Y
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Epaou, ev oïxoiç Kpovou xal
ôpioiç "Apeoç ouvovxa.
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Ev BpExtavvia iroXXol avSpeç u.£av Y^vaTxa
l^ouaiv.
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Ev oè TYJ IIap6ia iroXXal yuvatxeç ê'va àvopa, xal
Tcaaai crw^povouatTCEt8ou.evaiaùtCi xaxà xbv vou.ov.
§ i 5 . Ai
Bk
'
ApaÇoveç icScaai avSpaç oux e/ouaiv,
aXX' u)ç xa àXoya ££>a ocîcaç xou exouç irepl x-Jjv lapi-
I n ulterioribus Orientis partibus, si puer mu-
liebri se substernat injuria*, cum agnitum fuerit, a
fratribus aut parentibus vel quibuslibet aliis in-
terficitur nec sepultura donatur.
E t rursus apud Gallos lex prisca constituit nu-
ptum tradi publice pueros, nec opprobrium ex
hoc aliquod duci ; et numquid possibile est, ut
omnes qui tam turpiter succumbunt apud Gallos,
Recog. Ps. Clem., IX, 23-24.
Luciferum cum Mercurio in domibus Saturni et
finibus Martis habuerint?
24.
In Britannia? partibus plures viri unam lia-
bent uxorem.
In Parthia, multae mulieres unum habent v i -
rum, et utraque orbis pars moribus suis atque
instituas obsequitur.
Amazones omnes non habent viros, sed sicut
Cœsarius, Quœstiones,
loc. cit.
'
Ev
XTJ 'Ecoa 01 dtppevocpQopoûvTEç ot 7tapà j^pir
axtavoïç iav Y^WffQwffiv ÔTCO TWV
cpEiScoç
xtjAtopouvxai.
'
Ev BpExxavvCa ICXETO'XOI avopîç pua auYxaOeuSouat
yuvaixi* toaauxwç xal 7roXXal
yvvoiïxeç
iv\ ixatpfÇov-
xat àvopi.
Georgius Hamartolus, Chron.,
loc. cit.
Ka l 7ra<rt xoTç
navpiotç
xà lôvyj
âaneo
vopup o*xot«
j^ouffiv àSaxvcoç (aSewç?) xal à-rcdvioç.
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Y»>vatxl, xal tcoXXal YuvaTxeç Ivl ixatpiÇovxai
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xal xb wapavojAOv à ç vofxov xaXov xal îraxp^ov
Jtpaxxouaiv â^X<oxov xal àxwXuxov.
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Afxa^oveç
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avSpaç oôx e^ouuiv, àXX* ôç xà
aXoYa ^wa dfjraS xou Ivtauxou irepl x^v laptvrjv tati-
ftepiav uirgpopiot Y^vovxai xal [xtyvuu;£vai xoïç Y«X-
vtwo-iv àvSpaaiv à ; icav^vupCv xiva xal (jLSYaXyjv lop-
Fonds A.R.A.M