L E L I V R E D E L A
de bijoux de prix. Leurs esclaves, tant mâles que
femelles, les servent plus que leurs époux ; elles
montent à cheval et quelques-unes s'habillent de
vétem ents tissés d'or et enrichis de pierres pré –
cieuses. Ces femmes n'observent pas la chasteté,
mais elles entretiennent des relations adultères
avec leurs esclaves (i) et avec les étrangers qui
viennent dans ce pays ; et leurs maris ne les blâ–
ment point pour cela. Ces femmes n'ont aucune
crainte, car les Caschans considèrent leurs fem–
mes comme étant au-dessus d'eux. Cependant
nous ne pouvons pas dire de toutes les femmes
bactriennes qu'elles sont nées lorsque Vénus,
Mars et Jupiter se trouvaient dans le signe de
Mars, au centre du c i e l , époque à laquelle nais–
sent les femmes riches et adultères, et qui domi–
nent leurs époux en toutes choses.
Les lois des Racamiens, des Edesséniens et des
(1)
Scylax
(
Périple,
p. 27, 1 . I , éd. Didot, dans la
Collection des petits géographes grecs) attribue la même
coutume aux Lihournes.
(2)
Cureton fait observer que les Arabes sont désignés
LO I D E S CONTRÉES.
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Arabes. —- Chez les Racamiens, les Edesséniens
et les Arabes (2), la femme qui commet un adul–
tère, non—seulement est mise à mort, mais encore
celle contre qui s'élève le soupçon d'adultère est
punie de la même manière.
Les lois d'Hatra. — I l existe à Hatra une loi
qui punit de la lapidation quiconque commet un
v o l , même d'un objet de mince valeur. Chez les
Caschans, on crache au visage de celui qui com–
met un vol analogue. Chez les Romains, quicon–
que commet un vol sans importance est fouetté
et banni. De l'autre côté de l'Euphrate, et vers
l'Orient, celui qui est signalé, soit comme vo –
leur, soit comme assassin, ne s'en préoccupe pas
beaucoup ; mais, quand un homme est appelé pé–
déraste, i l se venge alors jusqu'à mettre à mort
celui qui l'a insulté.
dans la version
peschito
(
simple ) de la Bible, par « Ba
Rakam
» (
Jud.,
VI, 3). Aboulféda mentionne une ville de
Rakim près de Belkâ, dont les maisons sont taillées dans
le roc (
Géogr.,
texte arabe, pg. 227, éd. Reinaud).
Eusebius, Prœparat. evangel., VI,
loc. cit.>$
11-12-13.
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cu-Oudat iroXXw Ypuaw xat Xtôotç ($apuTt[/.oiç xoùç ïir-
irouç* xa\ ou awcppovouatv, aXX' aôtacpôpwç xotvwvoucrt
TOIÇ SouXot* xa\ TOIÇ ijévoiç, àoeiav épousai TOtau-
Tyjv, xat Ô7to TWV àvSpwv {/}) eyxaXouptevai, ajçeSov
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xaô' aTjxa TWV <poveuôévTWv. Ka i sav TIÇ tpoveuo"») yu-
vatxa a&TOu ^ àSeXcpbv OCTSXVOV ^ dl8eX<p^v ayapiov vj
utbv YJ Ouyaxepa,
§ i 3 . oux iyxaXetTat uwo TIVOÇ, vo'uou TOIOUTOU
uicapy^ovTOç ev Taïç ^wpatç Ixetvatç* -rcap' EXXïjffi
os xat
(
Po)(JLatotç pieiÇovi Tipiwpia uiroêaXXovTat ot
TWV otxetwv xat cuyyevwv cpovsuTaf.
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Ev
v
ATpotç 6 XXETUTWV TI ôêoXou a£tov Xiôa^exat*
7
capà BaxTpotç 6 oXiya XXETCTWV IpLTCTUETai, 7rapà
'
Pwpiaioiç TrXviyaTç atxtÇetat* TOIOUTOI yàp ot vo'pioi.
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A77o Eucpparou TroTau.ou xal {Asypt TOU 'lîxeavou wç
£7Tl avaToXàç 6
"
kolBopOVyLSVOÇôiC,
(
pOVstç 7j WÇ
xkiltVrfi
ou Ttavu àyavaxTet* ô Se wç àpaevoxoiTyjç XotSopou-
(
xevoç lauTov IxStxeî pé^pt xat cpovou.
Recognit. Ps. Clem., IX, 23.
lapidibus pretiosis, ministerus quoque ancillarum
fui ta? procedunt
multo
majore ambitione quam
viri, nec tamen pudicitiaro colunt, sed indifferens
eis cum quibuscumque voluerint usus est et ser–
vis et hospitibus, tali licentia a viris permissa
;
et
Cœsarius, Quœst.
loc. cit.
xat cpatSpwç 7rpoïou(jat cuv (3Xo<rupia xat o'tayuo'ei
7
roXXîi* Ttaai 8è ve^Xuaiv àSewç Te xal àvatSwç cuyxa-
Oeuoouatv, ap'/ouaai {xaXXov TWV otxstwv av^pwv.
Georgius Hamartolus, Chron.,
loc. cit.
pwuai TÔI fXYj X(av îa^uporaTa twv ÔY)p(wv àpyoudt
\
Bï
xat TWV IStwv àvSptov xat xupteuoujiv.
non solum non culpantur pro hoc , sed et domi–
nan t e in viros. Nec tamen omnium Genesis mu-
lierum Susidarum in medietate cœli cum Jove et
Marte Venerem in Jovis «dibus habent.
Kat ou uavTWç Iv
Ttday
yev^aei TWV Houafôwv yuvat-
xwv [xeo-oupaveî jxeTà Awç xal "Apeoç ev Atoç opotç
^ 'A^po5tTrj.
Fonds A.R.A.M