taires le permettront pour occuper n'importe quelle position
nécessaire en Arménie.
Ce sont les principes les plus importants concernant la
protection immédiate des Arméniens. Je puis assurer la
Chambre que le Gouvernement prend très au sérieux cette
question. D'abord, ils compatissent, je l'espère, aux revendi–
cations, ils sentent qu'ils s'exposeraient eux-mêmes, et ceci
avec justice, à l'indignation du pays s'ils permettaient qu'il se
produise en Arménie de nouvelles atrocités, quand ils ont le
pouvoir de les empêcher par des moyens militaires.
I l y a deux ou trois questions importantes concernant le
futur gouvernement de l'Arménie. Un des membres hono–
rables a dit, que la base de cette question est l'expulsion du
Gouvernement turc de Constantinople. J'admets parfaitement
qu'il y ait beaucoup à dire pour la défense de ceci ; mais,
tout de même, que mon bon collègue n'oublie pas, qu'après
tout, Constantinople est surtout turc. C'est un point qui doit
être considéré dans l'élaboration de cette question, si nous ne
voulons pas être en faute, avec toutes les déclarations que
nous avons faites à propos des questions de ce genre.
Le Gouvernement s'occupera de la question du futur
Gouvernement turc avec un esprit absolument impartial; pour
ma part, je crois que toutes ces considérations doivent être
présentes à l'esprit, au moment où on traitera cette affaire. I l
a été fait une autre suggestion à propos du futur gouverne–
ment de l'Arménie.
Mon honorable collègue, le député de Donegal (M. Law),
disait qu'il espérait qu'on se servirait de la Société des Nations,
comme d'un organe, pour le Gouvernement de l'Arménie.
Dans cette question, je parle pour moi-même, j ' a i déjà dit
en public, et je ne crains pas de le répéter, que je crois
péremptoirement que c'est une des questions que nous
devrions avoir sous notre contrôle et qui devrait être confiée
Fonds A.R.A.M