à maintes reprises sa profonde sympathie pour les Arméniens.
Elle a tout tenté pour venir à leur aide.
L'esprit d'abnégation des Arméniens, leur loyalisme
envers les Alliés dans la Légion Etrangère, sur le front du
Caucase et à la légion d'Orient, ont resserré les liens qui les
attachent à la France.
Je suis heureux de vous confirmer que
le Gouvernement
de la République, comme celui du Royaume-Uni, n'a pas
cessé de compter la Nation Arménienne au nombre des peuples
dont les Alliés comptent régler le sort selon les règles supé–
rieures de l'Humanité et de la Justice.
Veuillez croire, etc.
ili
juillet
1918.
CLEMENCEAU.
Au nom de M. Georges Clemenceau et sur son ordre,
M. Jean Gout a adressé la lettre suivante au Président de
l'Union Intellectuelle Arménienne
en réponse à une lettre
adressée par cette dernière à M. le Président du Conseil pour
saluer les victoires éclatantes remportées sur le front de
France :
MONSIEUR LE PRÉSIDENT,
M .
le Président du Conseil, Ministre de la Guerre, a
été profondément sensible à la lettre que vous avez bien voulu
lui adresser à l'occasion des victoires remportées sur le front
de France.
J'ai l'honneur de vous transmettre ses vifs remerciements.
Les populations arméniennes peuvent être assurées que
le Gouvernement de la République sera heureux de leur con–
server tout son appui en vue d'empêcher le renouvellement
des massacres dont elles ont été victimes et de leur permettre
de se libérer définitivement du joug ottoman.
Fonds A.R.A.M