« ...
Le Gouvernement de la République a déjà pris soin
de faire notifier officiellement à la Sublime Porte que les
Puissances Alliées tiendront personnellement responsables des
crimes commis tous les membres du Gouvernement Ottoman,
ainsi que ceux de ses agents qui se trouveraient impliqués
dans les massacres. Quand l'heure aura sonné des réparations
légitimes, i l ne mettra pas en oubli les douloureuses épreuves
de la nation arménienne et, d'accord avec ses alliés, i l prendra
les mesures nécessaires pour lui assurer une vie de paix et
de progrès. »
(
Lettre de
M. BRIAND,
Président du Conseil
Français, en date du
7
novembre
1918,
au Sénateur Louis
MARTIN.)
« ...
J'ai dit en second lieu que la question de Mésopota–
mie devrait être laissée pour être résolue au Congrès de la
Paix, tout en spécifiant cependant que cette région, ainsi que
l'Arménie, ne devraient jamais être replacées sous la domina–
tion néfaste des Turcs. »
(
Déclaration de
M. LLOYD GEORGE,
au Par–
lement Britannique, en date du
21
décem–
bre
1917)
«
L'Arabie, l'Arménie, la Mésopotamie, la Syrie et la
Palestine, suivant nous, ont le droit de voir connaître leur
existence nationale séparée.
« ...
I l serait impossible de rendre ces pays à leurs anciens
maîtres. »
(
Discours de
M . LLOYD GEORGE,
prononcé h
5
janvier
1918....
devant les Délégués des
T rade-Unions).
«
La France, victime de la plus injuste des agressions, a
inscrit dans ses revendications la libération des nations oppri-
Fonds A.R.A.M