mées... Je suis heureux de vous confirmer que le Gouverne–
ment de la République, comme celui du Royaume-Uni, n'a
pas cessé de compter la nation arménienne au nombre des
peuples dont les Alliés comptent régler le sort selon les règles
supérieures de l'Humanité et de la Justice. »
(
Lettre de
M. G. CLEMENCEAU,
Président du
Conseil Français, en date du
i4
juillet
1918,
adressée au Président de la Déléga–
tion Nationale Arménienne.)
«
Mon honorable collègue, le Député du Dénégal, m'a
demandé si le Gouvernement, en déclarant qu'il libérerait
l'Arménie de la tyrannie des Turcs, avait fait une réserve dans
son esprit, signifiant qu'il permettrait aux Turcs de les gou–
verner sans les tyranniser ? En ce qui me concerne, et je crois
qu'en cette question je puis parler au nom du Gouvernement,
je serais profondément déçu si une ombre ou un atome du
Gouvernement turc était laissé en Arménie. »
(
Déclaration de Lord
ROBERT CECIL,
Sous-
Secrétaire d'Etat Britannique aux Affaires
Etrangères, à la Chambre des Communes,
le
18
novembre
1918.)
« ...
Je tiens à assurer Votre Excellence que le Gouver–
nement Royal s'appliquera avec la plus vive sollicitude à sau–
vegarder les intérêts de l'Arménie dont les souffrances ont eu
un retentissement profond chez nous. »
(
Lettre de
M. SONNINO,
Ministre des Affai–
res Etrangères Italien au Président de la
Délégation Nationale Arménienne,
en
date du
i3
octobre
1918.)
«
Dites aux Arméniens que je fais mienne leur cause. »
(
Réponse de
M. ORLANDO,
Président du Con-
Fonds A.R.A.M