les régions au sud du Tigre), Kharpout, Sivas (en excluant
les régions à l'ouest d'une ligne Ordou-Sivas) et Erzeroum.
(
L'acte des réformes de février
1914
ajoutait le vilayet de
Trébizonde aux six provinces arméniennes) ;
2
0
Des quatre sandjaks ciliciens, c'est-à-dire Marache,
Khozan (Sis), Djebel-Bereket et Adana.
Le nombre des Arméniens dans les six vilayets sus-indi-
qués s'élevait en
1912
à
1.018.000
et à
1.198.000
dans les sept
vilayets.
Le nombre des Arméniens dans les quatre sandjaks cili–
ciens atteignait à la même époque
2
o5.o5o
(
Voir les annexes
N
0
'
1
et
2,
tableaux de la population des six vilayets en
1912
et
population des sept vilayets et de la Cilicie en
1914).
L'ARMÉNIE TRANSCAUCASIENNE.
Les régions septentrio–
nales de l'Arménie qui, d'une façon générale, constituent le
bassin du fleuve Araxe, ont été arrachées morceau par mor–
ceau, au cours du xix" siècle, aux Persans et aux Turcs par la
Russie. Ces régions représentent une partie essentielle et indi–
visible du Haut Plateau Arménien. Elles constituaient avant
la guerre le gouvernement d'Erivan, la moitié occidentale du
Gouvernement d'Elisabetopol, la province de Kars (hormis la
partie septentrionale au delà d'Ardahan), la partie sud du
district de Bortchalou et le district d'Akhalkalak, ce qu'on était
convenu d'appeler avant la guerre l'Arménie russe ou l'Armé–
nie transcaucasienne.
Le nombre des Arméniens s'y élevait au commencement
de la guerre à
1.293.702
d'après les statistiques officielles russes
(
voir annexe n°
3
tableau de la population de l'Arménie
transcaucasienne en
1914).
La population arménienne totale, en Arménie de Turquie,
en Arménie caucasienne, dans les régions limitrophes de l'Ar-
Fonds A.R.A.M