abandon des intérêts de l'Arménie et que vous pouvez être
certain que les points de vue des Arméniens seront pris en
considération aussi pleinement que s'ils étaient représentés en
personne.
Très sincèrement votre
Woodrow WI LSON .
Paris, le
23
janvier
1919.
U N E L E T T R E D E M . O R L A N D O
Le Comité Italien pour l'Indépendance
de l'Arménie a
communiqué
à M. Orlando, Président
du Conseil, l'ordre
du jour voté dans sa dernière séance plénière et dans lequel
est exprimée la confiance que l'appui du Gouvernement Royal
ne manquera pas à une cause aussi juste que celle de la
reconstitution de l'Arménie
en Etat Indépendant.
Dans la
lettre que le Président du Conseil a adressée en réponse au
Comité, on lit entre autres cette phrase :
L'Italie, fidèle à ses traditions, ne peut manquer de
considérer avec sympathie toutes les causes d'indépendance et
de liberté des peuples opprimés ; et il en est ainsi de la cause
de la noble nation Arménienne que votre Comité défend avec
tant de ferveur.
U N E L E T T R E D U M I N I S T R E M E D A
En réponse à la lettre qu'il avait reçue du Président de
l'Union des Etudiants Arméniens
de Rome, S. E. M. Meda
leur écrit :
La Déclaration que le Ministre des Affaires Etrangères
a faite en réponse au télégramme de la Délégation Nationale
Arménienne est une attestation formelle du très vif intérêt et
de la profonde sympathie avec lesquels l'Italie ainsi que tous
les autres Etats conscients de leur civilisation, s'occupent du
Fonds A.R.A.M