je lui en sais gré, et cet engagement je le maintiendrai. »
(
Vifs
applaudissements.)
L E T T R E D E M. R A Y M O N D P O I N C A R E
A S. B . Mg r . T E R Z I A N
Le
16
février
1919,
M. Poincaré, Président de la Répu–
blique, adressait à Sa Béatitude, Mgr Paul Pierre XIII Ter-
zian, Patriarche des Arméniens
Catholiques de Cilicie, une
lettre dont voici le passage principal :
« ...
L'Arménie n'a pas douté de la France comme la
«
France n'a pas douté de l'Arménie, et, après avoir sup-
«
porté ensemble les mêmes souffrances pour le triomphe du
«
Droit et de la Justice dans le monde, les deux pays amis peu-
ce vent aujourd'hui communier dans la même allégresse et
«
la même fierté. Le Gouvernement de la République ne con-
«
sidère pas comme étant aujourd'hui accomplie la tâche qui
<( lui incombe vis-à-vis des populations arméniennes. I l sait
«
le concours que l'Arménie et plus particulièrement le noble
«
pays de Gilicie, attendent de lui pour jouir en toute sécu-
«
rite des bienfaits de la paix et de la liberté, et je puis assurer
«
Votre Béatitude que la France répondra à la confiance
«
qu'EUe lui a témoigné à cet égard. »
L E T T R E D E M . P I C H O N , M i n i s t r e des A f f a i r e s Etrangères
A M . A L B E R T T H O M A S ( J U I L L E T 1919) :
La Délégation Nationale Arménienne qui groupe tous les
Arméniens de toute origine et de toute opinion dans une admi–
rable union sacrée, a tenu un contact étroit avec mon Dépar–
tement et a pu assurer ses compatriotes des sentiments que la
France nourrit en leur faveur et des efforts qu'elle fait pour
leur assurer un avenir meilleur.
La création de la Légion d'Orient où ont afflué les Volon-
Fonds A.R.A.M