avons affaire, sont des €
Indo-Germains
» ;
donc, des
Germains en quelque mesure ; que l'islamisne est
très moral. Voici ses termes : « Sans doute, l'isla–
misme constitue une difficulté à l'appropriation
intime de la Kultur européenne; mais, pratique–
ment,la difficulté n'est pasaussi grande qu'on serait
tenté de le croire ».
Soulignons en passant l'expression :
indo-ger–
main.
Le pangermanisme met du germanisme
partout. Or voici ce qu'à ma question a répondu
un des spécialistes les plus autorisés, et pas français,
de la science ethnographique : « Le terme
indo-ger–
main
me paraît scientifiquement, anthropologique-
ment, dépourvu de toute signification. Ce terme
géographico-linguistique me parait tellement amor–
phe, inconsistant, que je ne vois pas ce qu'on peut
en faire ».
Quant à la religion musulmane : « Pour le Turc
moderne et plus civilisé, l'islamisme se réduit à un
rationalisme pratique, qui emprunte à la doctrine
religieuse seulement un certain état d'âme
(
Stim-
mung)
et une morale simple, sobre, mais très solide
et utile pour la vie pratique (dazu eine einfache
und nûchterne, aber ganz solide und fur das prak-
tische Leben brauchbare Moral) ».
Et puis : « Le Turc a de plus des instincts mili–
taires et l'esprit soldatesque. Cela assure un certain
«
moral » du caractère ». Et puis : « Ajoutons qu'en
tant que race, il n'a pas de fanatisme religieux ».
Nous nous gardons de discuter ces assertions et
passons à leur conclusion : « Les Turcs, — que
l'on pense sur eux ce que l'on voudra — sont, sans
aucun doute, la force matérielle et morale dans tout
l'Orient ». « Ici, il
y
a pour nous une place, où la
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