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Affinités ethniques : Turcs et Bulgares.
—
a Les Bulgares ne sont pas des Slaves ; ils n'ont
de slave qu'un certain vernis religieux et linguis–
tique ; et ce vernis n'a pas modifié la race dans ses
caractères essentiels : la cruauté, la fourberie, et,
soyons justes, la bravoure. L'alliance du Bulgare et
de l'Osmanli est l'alliance de deux peuples turcs ».
(
Henri Cordier,
Revue Bleue,
27
nov. et
4
déc.
igi 5 ) . — Le professeur E . Pittard, dans ses études
sur
Les Races Belligérantes
écrit : « Pour beau–
coup d'auteurs, les Bulgares coustituent un rameau
important du vaste tronc turc . . . Les Bulgares d'As-
paruch
(679)
agrégèrent à leur masse politique les
Slaves qui habitaient en Thrace et en Macédoine, et
dès lors, le noyau de la future nation bulgare,
constitué avec ces éléments hétérogènes — slavo-
turcs — prenait corps définitivement »
{
Journal
de
Genève,
3
janvier
1916).
8.
Affinités mo r a l e s : T u r c s et P a n g e r m a -
n i s t e s .
—
Le dernier document que nous voulions
produire, n'est certainement pas le moins remarqua–
ble, ni le moins suggestif : c'est la comparaison faite
par le D
r
Rohrbach, entre le caractère allemand et
le caractère turc. « Cela paraît singulier, et cepen–
dant c'est un fait :
entre le caractère allemand et
le caractère turc il y a, sinon une parenté continue,
du moins certains traits d'une pareille parenté
».
Et
l eD
r
Rohrbach rappelle la parole connue, et souvent
citée, de de Moltke : « Le Turc est le seul gentleman
de l'Orient ». — Mais lTslamisme ne crée-t-il pas
comme une séparation infranchissable entre les
Turcs et les chrétiens ? Pas du tout Le Dr Rohrbach
s'efforce de démontrer que les Turcs, auxquels nous
Fonds A.R.A.M