nienne v. P a rm i les fondateurs figurent les p an gw -
manistes les plus autorisés et les plus violents : N a u –
mann , Rohr ba ch , Ba s s e rman , Eu c k e n (Iéna),Onckea
(
Heideiberg) , Thoma s Mann (Mun i ch) , Re i n (Iéna) ;
les théologiens : Dryander , le prédicateur de l a cour ,
Seeberg, Baumgar t en ( K i e l ) . . . On n'est pas peu
étonné de voir, en tête de cette phalange, Le p s i u s . —
L a Société a pour secrétaire un pasteur, et pour
organe l a revue
Mesrop.
L a Société avai t un bat un i –
que : resserrer de toutes manières tous les rapports
entre l 'Al l emagne et l'Arménie. E l l e s 'adressa néan–
mo ins aux savants et aux philanthropes de toutes
les nations. Dans un de ces appels, daté d'août 1914»
on l i t : « Nous sommes loin de tous desseins natio–
naux .
C
'
est seulement l ' amour qui nous force,
l ' amour pour le peuple arménien, un peuple de
talents (sic), qui n'est pas assez connu dans les cer–
cles de notre patrie, et à qui nous voulons procurer
le respect et la reconnaissance qu ' i l mérite ».
L e premier et unique numéro de la revue, j u i l l e t -
août 1914, paru quelques j ou r s avant l a guerre ,
contient deux études, l'une de P . Rohr ba ch , l'autre
de Leps i us . P . Rohrbach écrit : « Notre but légi–
time et
nécessaire
est d'étendre et de fortifier...
aussi* par des conquêtes morales
(
durch
moralische
Eroberungen)
l'influence a l l emande en Tur qu i e »
et pas « seulement par des chemins de fer et des mi s –
sions mi l i tai res ». — « Nous sommes décidés de
procéder par des moyens pacifiques, et dans l ' en–
tente ami cal e avec les Tu r c s , et avec les autres nations
dans l ' empi re turc ^
(
Mesrop,
p. 11). — L e p s i u s se
montre très agress i f contre la fille d'Albion et contre
l a Ru s s i e : c L'oppos i t ion entre l a Rus s i e et l ' Ang l e –
terre finissait toujours par un affaiblissement de la
Fonds A.R.A.M