nécessité défensive des Turcs » , (même axiome)
(
V,
9,
10).
;
I l est v r a i que l a Tu r qu i e avait consenti des
promesses. « Mais, (je cite) ces promesses du r e n t ,
comme le d i t B i sma r k , tant que dure l a situa–
t i o n , dans laquelle on les a faites » , (autre
axiome non moins connu) ; et i l est n a t u r e l que
l a Tu r qu i e « au momen t favorable (je cite
toujours), secouant ses engagements forcés,
ait décimé si bien les Arméniens que, p ou r
quelque temps, ils ne comptent p l us po l i t i que –
ment » .
Quant au chrétien, (je cite) : « i l doit hésiter
pour savoir comment i l doit j u g e r cet acte de
politique » , quelque h o r r i b l e q u ' i l l u i paraisse.
Et surtout i l doit laisser les choses « suivre l eu r
p r o p r e cours » , car, (je cite), « nous faisons
partie du groupe des protecteurs de l a Tu r qu i e :
voilà le fait avec lequel i l faut compter ».
E t c'est logique. « Gomme chrétiens, (je cite),
nous désirons tous les progrès possibles
de la
foi qui nous rend bienheureux
:
mais notre
politique n'a pas pour bu t de faire de l a M i s –
sion » . D'un côté, l a po l i t i que , de l'autre côté,
l a r e l i g i o n : entre les deux, une cloison étanche.
—
U y a même mieux : « 11 faut examiner de
quel côté est le plus imp o r t a n t
devoir moral ».
Or le plus g r a nd devoir mo r a l , « c'est l ' A l l e –
magne indépendante, p l us grande » (Je cite
toujours). « Guillaume I I a choisi, i l est l ' am i
d u padichah... I c i est l a profonde raison
morale ;
[
nous disons, nous, immorale ; i l d i t , l u i :
morale] p ou r laquelle nous devons être
politi–
quement indifférents
vis-à-vis des souffrances
Fonds A.R.A.M