qu'ils convoitent. Mais les Arméniens seuls ne peuvent
contenir longtemps quatre des meilleures divisions ottomanes,
bien que leur enthousiasme soit tel qu'ils sont prêts à
poursuivre l'ennemi dans la région de l'Araxe.
Mal informés de la situation réelle sur le terrain, les
délégués arméniens à Batoum ne sauront utiliser les atouts
obtenus sur le champ de bataille ; ils se résignent à accepter de
dures conditions de paix. Seul Andranik, qui trouve ces
conditions déshonorantes, se retire avec ses partisans de
Delijan d'où i l va gagner la région de Nakhitchevan, dans
l'espoir de faire jonction avec les Anglais en Perse.
55
Fonds A.R.A.M