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N° 78 .
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à M.
BARTHÉLÉMY,
Gérant du Consulat de France à Alep.
Péra, le 8 janvier 1896.
La médiation ne peut pas s'exercer à Alep. Vous devez vous entendre avec vos col–
lègues pour vous transporter à Maracbe et vous mettre en relations avec les Zeïtounlis.
Parmi les réfugiés de Zeïtoun se trouvent 3 capucins du monastère latin de Yenid-
jekalé. Demandez au Vali de s'enquérir d'eux par télégramme auprès d'Edhem-Pacha
et d'assurer leur retour à Alep.
P. CAMBON.
N° 7 9 .
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à M. BERTHELOT, Ministre des Affaires étrangères.
Péra, le 10 janvier 1896.
Notre médiation a été acceptée avec reconnaissance par les habitants de Zeïtoun.
De son côté, le Sultan a fait prier les Ambassadeurs de presser l'intervention de leurs
Représentants pour épargner aux: troupes les souffrances d'une campagne par cette
saison rigoureuse. Les six Ambassadeurs se sont mis aujourd'hui d'accord sur les i n –
structions à adresser aux Consuls d'Alep. Ceux-ci devront se rendre immédiatement
à Marache et même à Zeïtoun.
P. CAMBON.
N° 8 0 .
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à M.
BARTHÉLÉMY,
Gérant du Consulat de France à Alep.
Péra, le 10 janvier 189G.
Les six Ambassadeurs réunis aujourd'hui ont décidé de donner à leurs représen–
tants à Alep les instructions suivantes :
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Les six consuls ou leurs délégués se rendront immédiatement à Marache pour
exercer leur médiation.
Arrivés à Marache, les représentants des puissances apprécieront s'd convient de se
transporter au quartier général d'Edhem-Pacha à Zeïtoun.
Fonds A.R.A.M