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des procédés de ses dirigeants » ;
2
0
le fait
d'une attaque armée de grand style des Armé–
niens contre les Turcs » (p.
zU),
ce qu i a amené
une répression féroce, œuvre unique du comité
«
Union et Progrès » .
Pour arriver à cette conclusion, les Turcs
«
ententophiles » de Paris, sous la devise de
Amicus Plato sed majis arnica veritas !
f ou i l –
lent l'origine de la question arménienne, qu'ils
trouvent dans les causes politiques, « dans ce
que fut l'empire des tzars» (p.
11).
Et ensuite,
ils nous entretiennent longuement des intrigues
du gouvernement russe et de son « i n s t r u –
ment » le mouvement révolutionnaire armé–
nien, et des massacres de
1895-1896.
Nous avons tout intérêt de les suivre sur ce
terrain, où, justement, ils ne font pas preuve
d'un grand souci de la vérité, chère au disciple
de Platon dont ils invoquent la fameuse parole.
D'ailleurs, toute cette partie de leur argumenta–
t i on est d'une confusion déconcertante, ex–
trême ; les contradictions et les inexactitudes y
fourmillent.
LA TYRANNIE TURQUE NE DATE PAS D'HIER
«
Gomment et quand naquit le problème ar–
ménien ? » se demandent-ils, et ils se répon-
Fonds A.R.A.M