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semaines de combat. Donc, les événements d e
Chabin-Karahissar
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j u i n ) sont postérieurs
aux massacres et aux déportations.
À Ourîa, l'ordre de la déportation n'arriva que
vers
lu fin de septembre,
c'est-à-dire après que les
massacres de la Grande Arménie et de Trébi-
zonde ont eu lien. Dès l o r s , la désobéissance
à l'ordre de déportation et l'admirable résistance
des Arméniens d'Ourfa, ne pouvaient avoir
aucune influence sur la suite des événements.
A Zéïtoun, contrairement à ce que prétendent
nos contradicteurs, i l n'y eut point de résistance
armée. Le seul fait insurrectionnel consiste dans
le refus de quelques mobilisables arméniens de
répondre à l'appel de la mobilisation générale. Le
gouvernement central trouva là un prétexte
admirable afin d'appliquer
pour
la première
fois
son plan de déportation générale. Les courageux
habitants du fier et indomptable Zéïtoun furent
donc déportés les premiers, le 8 avril
IQ
-15.
Ils
n'opposèrent aucune résistance, bien qu'ils en
eussent été capables, parce qu ' on leur avait d i t
que la mo indre résistance de leur part se tra–
duirait par l'extermination impitoyable des Ar –
méniens d'autres régions.
Pour ce q u i concerne des révoltes de Mouch
et de Bitlis, nous pouvons affirmer qu'elles
n'existent que dans l'imagination féconde de
nos ennemis. De même que les « guerres de
Fonds A.R.A.M