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p
-
((
que ceux de ses agents qu i se trouveraient i m -
«
pliqués dans de pareils massacres. »
«
Londres, le
23
mai
I Q I
5 . »
Que f u t la réponse turque à cette déclaration
accusatrice ? Invoqua-t-elle le fameux « complot
arménien » pour justifier sa conduite ? Non, le
gouvernement turc nia simplement les faits.
Voici en quels termes :
<( Le Gouvernement impérial dément toutes les
allégations et accusations contenues dans la
note citée plus haut.
Aucun
massacre
d'Armé–
niens
n'a eu lieu
dans
les limites
de
l'Empire.
Ottoman.
Pour rétablir la vérité sur les événe–
ments, les déclarations suivantes sont faites :
<( A Erzeroum, Terdjan, Eghine, Sassoun,
Bitlis, Mouch et en Cilicie,
les Arméniens
n'ayant
rien fait pour porter
atteinte
à la tranquillité
pu–
blique,
les fonctionnaires de l'Etat ne se sont pas
vus dans la nécessité de prendre des mesures
contre eux. Les Consuls des pays neutres en sont
témoins.
Les accusations
des Puissances
de
l'En–
tente
ne
sont
que
des
calomnies
gratuites.
(
Livre
rouge
turc,
1916,
pp.
239-240.)
Cette déclaration porte la date du
4
j u i n
1915.
De son côté, Zia bey, consul général de Tu r –
quie à Genève, par ordre de Constantinople, dé–
mentait catégoriquement les nouvelles des mas–
sacres arméniens qu i commençaient à faire le
Fonds A.R.A.M