L'ÉPOPÉE ARMÉNIENNE
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qu i parlent la langue et c u l t i v en t la littérature de
leurs pères.
Dès les temps les plus anciens, i l y eut des colo–
nies arméniennes en Bulgarie. Elles s'établirent
de préférence à Varna, à P l ovd i v , à Roussé, à
Silistrie, à Sofia, ailleurs encore. Une statistique
de 1893 établit que 6445 de ces Arméniens par–
laient encore leur langue maternelle, tandis que
200
d'entre eux en avaient complètement perdu
l'usage. Dès 1896, c'est-à-dire après les mas–
sacres hamidiens, le nombre des Arméniens de
Bulgarie augmenta sensiblement. On fit, après
cette date, u n recensement de la popu l a t i on b u l –
gare et on dressa le tableau des lettrés en Bu l ga –
rie, après le nouve l afflux de l'élément arménien.
I l se sera pas sans intérêt de vous citer quelques
chiffres;
Pr opo r t i on des
Mirés
en Bulgarie, après les
massacres hamidiens :
Protestants
66,3 %
Arméniens grégoriens. . . . 52,5 %
Juifs
48,4 %
Catholiques
31,7 %
Orthodoxes
27,5 %
Mahométans
6,1 %
T R O I S
C O N F É R E N C E S
S U R L ' A R M É N I E
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Fonds A.R.A.M