heures et ne prit fin que par l'intervention
du caïmacam d'Endiress. Les armes des
Arméniens furent confisquées, et ceux qui
les possédaient, emprisonnés.
Toutes sortes de tortures furent imaginées
pour obliger les jeunes gens emprisonnés
à faire des aveux sur la provenance de ces
armes. Un jeune homme nommé Chahnazar,
ne pouvant supporter les tortures, dénonça
les membres du comité Tachnakiste de
Karahissar : H . Karagozian, Y. Hussussian
et le frère Loukas. Ceux-ci, avertis, se trou–
vèrent dans la nécessité de se cacher. Cepen–
dant les Turcs arrêtèrent, en l'absence de
son fils, le père de Hussussian et d'autres
personnalités qui, après avoir été empri–
sonnées pendant quelques jours, furent
livrés au sanguinaire Mouammer, vali de
Sivas.
Le vieux Hussussian fut pendu et les
autres fusillés. Pendant ce temps, sur un
télégramme mensonger d'après quoi, le
Père Vaghinak était appelé au Patriarcat
de Constantinople, le malheureux prélat
Fonds A.R.A.M