— 38 —
gislatif, assez semblable au privilège qu'avaient les
parlements d'enregistrer les édits royaux. Le cheikh-
ul-islam occupe le même rang d?ns la hiérarchie que
le vizir qui lui fait une visite publique chaque année,
le 26 de Ramazan, et il reçoit comme lui, avec le titre
d'Altesse, un traitement fixe de 100,000 piastres
(23,000
francs) par mois.
MINISTÈRE
ou
CONSEIL PRIVÉ
(
medjlici khass).
Le grand-vizir et le cheikh-ul-islam forment, avec
les ministres d'Etat et quelques hauts dignitaires ayant
rang de ministres, le
conseil privé.
Voici la liste des membres du conseil privé, tous
décorés du titre de
muchirs
(
conseillers du souverain) :
Le grand-vizir.
Le cheikh-ul-islam.
Le
serafkier,
ministre de la guerre.
Le
capitan pacha,
ministre de la marine.
Le grand-maître de l'artillerie, gouverneur général
de toutes les forteresses.
Le ministre des affaires étrangères (1).
Le ministre des finances.
Le ministre du commerce et des travaux publics.
Le
mustechar,
conseiller du grand-vizir, faisant
les fonctions de ministre de l'intérieur (2).
(1)
C est 1 ancien
reïs-efendi :
cette dénomination fut suppri–
mée sousle sultan Mahmoud et remplacée par celle de
oumouri
khandpe nazm
(
directeur des affaires exlérieures).-(Vovez le
moniteur ottoman
du 23 avril 1836.)
(2)
L'ancien
kiaia bey
:
dénomination supprimée également
sous le sultan Mahmoud et remplacée par celle de
oumouri mil-
kne nazin
(
directeur des affaires de l'Etat à l'intérieur).-
{
Moml. ottom.
de la même date.)
;
Fonds A.R.A.M