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Déclaration du comte de Crawford
à la Chambre des
Lords. — « Mylords, j e ne puis répondre eii détail aux
questions posées par Lord Bryce, mais je puis l u i donner
d'une manière générale une assurance qu ' i l trouvera, je
pense, satisfaisante. La question que le noble Vicomte a
soulevée est une de celles qu i , en ce moment, sont l'objet
de la sérieuse attention du Gouvernement de Sa Majesté
se concertant avec ses Alliés. Je regrette de ne pouvoir
préciser en ce moment l'action q u ' i l sera nécessaire ou
désirable d'entreprendre en vue de la situation q u i vient
d'être exposée par Lo r d Bryce ; mais j e suis heureux de
saisir cette occasion pour l'assurer que le Gouvernement
de S. M. donne toute son attention aux graves intérêts
dont i l s'agit, tant au point de vue politique qu ' human i –
taire, et qu'il est décidé à n'épargner aucun effort afin
d'assurer entière satisfaction aux légitimes revendications
des Arméniens. »
Déclarations de lord Robert Cecil
à la Chambre des
Communes, le
18
novembre
1918.
En réponse à u n grand nombre d'interpellations qu i
trouvaient que les conditions de l'armistice imposées aux
Turcs ne garantissaient pas suffisamment la sécurité des
Arméniens, Lord Robert Cecil a fait les déclarations sui–
vantes devant la Chambre des Communes, le
18
novem–
bre
1918 :
« ...
Une clause a été stipulée pour les Arméniens inter–
nés ou exilés par les Turcs, demandant qu'ils soient ra–
patriés ; en ceci les Arméniens ont été distingués de tou–
tes les autres nationalités et on t été mi s sur le même pied
que nos propres prisonniers de guerre...
« ...
Mcn honorable collègue, le député de Dénégal, m'a
demandé si le Gouvernement, en déclarant q u ' i l libérerait
l'Arménie de la tyrannie des Turcs, avait fait une réserve
dans son esprit, signifiant q u ' i l permettrait aux Turcs de
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