seront pas reconnues par le Gouvernement de la Répu–
blique.
((
La France, victime de la plus injuste des agressions,
a inscrit dans ses revendications, la libération des nations
opprimées.
<( Protectrice traditionnelle de ces peuples, elle a ma–
nifesté à maintes reprises sa profonde sympathie pour les
Arméniens. Elle a tout tenté pour venir à leur aide.
((
L'esprit d'abnégation des Arméniens, leur loyalisme
envers les Alliés dans la Légion étrangère, sur le front
du Caucase et à la Légion d'Orient, ont resserré les liens
qui les attachent à la France.
«
Je suis heureux de vous confirmer que le Gouverne–
ment de la République, comme celui du Royaume-Uni,
n'a pas cessé de compter la Nation Arménienne au n om–
bre des peuples dont les Alliés comptent régler le sort
selon les règles supérieures de l'Humanité et de la Justice.
<( Veuillez croire, etc.
Signé :
CLEMENCEAU.
Au nom de M. Georges Clemenceau et sur son ordre,
M. Jean Gout a adressé la lettre suivante au Président de
l'Union Intellectuelle arménienne, en réponse à une lettre
adressée par cette dernière à M. le Président du Conseil
pour saluer les victoires remportées sur le front de
France :
((
Monsieur le Président,
«
M. le Président du Conseil, Ministre de la guerre, a
été profondément sensible à la lettre que vous avez bien
voulu l u i adresser à l'occasion des victoires remportées
sur le front de France.
«
J'ai l'honneur de vous transmettre ses vifs remercie–
ments.
«
Les populations arméniennes peuvent être assurées
Fonds A.R.A.M