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I N T R O D U C T I O N
La contre-révolution du Treize-Avril 1909 l u i
apparut comme le débu t de la catastrophe; après
la rentrée des Jeunes-Turcs à Stamboul derrière
les troupes de Mahmoud-Chevket, i l écrivait
(
Revue de Paris
du 15 j u i n 1909, p. 885) : « Dans
l'histoire levantine, je ne doute pas que cette
reprise de Constantinople sur l'Islam ne soit un
tournant aussi décisif que la prise même de Cons–
tantinople par les serviteurs d'Allah : 1453-1908,
entre ces deux dates, aura peu t - ê t r e vécu l'empire
eu r opé en du P r o p h è t e . »
Six mois plus tard, le sort de l'Empire ottoman
lui semblait décidé par la politique marocaine de
nos gouvernants. I l écrivait dans la
Revue de Paris
du 15 décembre 1909, sous le titre de
Souci
national :
Je crains q u ' à ne pas vouloir regarder l'avenir en
face, à ne pas tenir compte des l e ç on s du plus proche
p a s s é , la diplomatie de la T r o i s i ème Ré p u b l i q u e ne soit
en train de perdre une aussi grosse partie que la diplo–
matie du Second Empire durant la p é r i o d e de 1861
à 1807.
.
To u r n é e vers le Mexique
1
par une camarilla de Cour
et de Bourse, dont le p r é s i d e n t du Corps législatif était
i.
Je ne fais que citer ou résumer le
Manuel historique
de.poli–
tique étrangère
d'Emile Bourgeois, t. I I I , p. 568 et suivantes.
Fonds A.R.A.M