sitions périodiques s'effectuent dans les maisons arméniennes en vue
de confisquer tout objet susceptible de servir d'arme. Nous aurions
bien voulu voir à notre place nos amis européens, pour mettre un peu
<r
l'épreuve leur courage.
En Cilicie, le lieutenant Perroux et quarante soldats français prison–
niers de guerre des^^rcs ont été:^tttachés sur les rails de chemin de
fer, arrosés de pétrole et brûlés vifs. Aux Dardanelles, quatre cents
soldats français, après leur désarmement, ont eu le même sort peut-
être dans des conditions plus humiliantes, sans parler des prisonniers
de guerre à Césarée que les Turcs faisaient mourir de fàjm d'après
les récits faits à la presse française par les soldats délivrés après
Vévacuation de la Ciliciè. Quelques rescapés de ces bagnes turcs
n'avaient même pas la force de marcher.
j
J'espère bien qu'après cette explication, on ne nous accablera plus
de reproches qu'en réalité nous ne méritons pas, et la Grakde Guerre
a prouvé largement qu'au point de vue de la valeur militaire, le soldat
arménien peut supporter la comparaison avec n'importe quel soldat
d'Occident.
TURABIAN]
ARAM.
Fonds A.R.A.M