XIV
suis tracé. Le lecteur trouvera dans
VHistoire ancienne
des Peuples de FOrient,
de
G. MASPERO
et dans mes
Pre–
mières Civilisations,
toutes les indications qu'il peut
souhaiter sur ces questions; je ne les traiterai donc que
d'une manière accessoire.
En ce qui regarde les Arméniens, nous possédons,
pour les temps très anciens, les
textes achéménides de
Bèhistoan,
publiés et traduits par
J. OPPERT, HÉRODOTE,
les récits de
XÉNOPHON
et les traditions qui nous ont été
transmises par
PLINE, STRABON
et
PTOLÉMÉE
,
chez les Occi–
dentaux, par
MOÏSE DE KHORÈNE
et quelques passages
d'autres auteurs, chez les Orientaux.
Notre documentation devient plus étendue quand nous
entrons dans l'ère alexandrine, car nous disposons alors
des écrivains grecs et latins qui, principalement à
l'époque des Séleucides, rendent compte des guerres
entreprises par le Sénat de la Ville éternelle contre les
princes de Syrie, du Pont et de l'Arménie :
ARRIEN,
DIODORE DE SICILE, STRABON, APPIEN, JUSTIN, JOSEPHE^
PLINE, PLUTARQUE, TACITE, SPARTIEN, SUÉTONE, DION CAS-
SIUS, EUTROPE, FLORUS, VELLEIUS PATERCULUS
,
doivent être
mis à contribution tant pour la connaissance des faits de
l'époque séleucide que pour celle des événements relatifs
à la période parthe, afin de contrôler et de compléter les
dires
d
'
AGATHANGE,
de
MOÏSE DE KHORÈNE
,
de
BARDESANE,
de
FAUSTUS DE BYZANCE, ZÉNOB DE GLAK
et des autres
Orientaux, dont malheureusement les assertions sur les
faits dont ils n'ont pas été les témoins sont bien souvent
sujettes à caution.
Dans la période impériale romaine, alors que les légions
étaient perpétuellement en lutte contre les Perses arsa-
cides et guerroyaient dans l'Arménie, il a été frappé par
les divers empereurs des monnaies rappelant les princi–
paux événements politiques ou militaires de l'Orient. Ces
médailles sont parfois d'un grand secours parce qu'elles
fixent les dates d'une manière certaine.
Nous ne possédons malheureusement plus aucun des
nombreux ouvrages historiques qui furent écrits en langue
pehlvie sous les rois sassanides. Pour ces temps, nos prin–
cipales sources sont arméniennes, syriennes, latines et
grecques.
MOÏSE DE KHORÈNE, EVAGRE, JEAN MAMIGONIEN,
ÂGATHANGE, SOZOMÈNE, MICHEL LE SYRIEN, FAUSTUS, EU-
AVAHT-PROPOS
Fonds A.R.A.M